Thomas Heurtel n’a « aucune rancœur » envers le club de Barcelone. Mais il en convient : « Tout le monde en a fait toute une histoire alors que je n’ai pas le souvenir d’un sportif, pas seulement chez les basketteurs, que le club a traité comme ils l’ont fait. »

À l’origine de cette histoire, un soir de décembre 2020 quand le club espagnol lui refuse de monter dans l’avion de l’équipe pour rentrer d’Istanbul après un match face à l’Anadolu Efes. En cause, le Barca n’a pas apprécié d'apprendre que le Français était en négociations pour signer avec le rival historique, le Real Madrid.

« Dès le premier jour, Saras (ndlr : Sarunas Jasikevicius, le coach) n’a pas voulu de moi, j’ai essayé de le faire changer d’avis au cours des deux premiers mois. Ensuite, la situation à Istanbul s’est produite. Ce n’était pas de ma faute », se défend aujourd’hui le Français qui finira cette saison-là avec l’Asvel avant de rejoindre le… Real la saison suivante.

À Madrid, il s’est également fait connaître pour être sorti à Athènes en amont d’un match face au Panathinaikos. Une « erreur enfantine », selon le joueur conscient que ces affaires ont terni sa réputation : « C’était une très grave erreur de ma part, et je me suis excusé auprès de tout le monde. […] Je ne suis pas le même homme, pas le même joueur. On apprend toujours de nos erreurs. […] Je ne referai jamais ce que j’ai fait à Madrid. Dans l’ensemble, je pense que les gens me considèrent comme un criminel. »