Blessures et absences n'entament pas la force mentale du Magic
Même sans plusieurs joueurs importants, Orlando a su renverser la situation face aux Celtics. Cette équipe est très, très coriace...
Moritz Wagner désormais forfait pour le reste de la saison, Paolo Banchero et Franz Wagner toujours absents : comment Orlando pouvait résister à Boston ? La réception des Celtics, même privés de Jayson Tatum, était un match difficile pour le Magic. Sentiment confirmé après 24 minutes et 15 points de retard.
« Je pense qu’il est important que notre identité reste notre identité. On est une équipe qui joue dur, et chacun sait que, peu importe qui est sur le parquet, on va jouer dur », explique l'invité surprise Trevelin Queen. « Les ballons perdus et les erreurs bêtes s’expliquent parfois par notre dureté. Mais on garde le contrôle sur l’essentiel : on joue dur pendant 48 minutes et on est récompensé. »
Le Magic a fait des efforts considérables en défense toute la partie et, malgré une attaque dans le dur, les interceptions, les contres et cette énergie ont fini par payer. Orlando l'a emporté. « On était mené mais personne n’a douté. Revenir en seconde période face à une telle équipe, qui vient de gagner le titre, avec nos absents et nos blessés, c’est énorme. On a une totale confiance envers les uns et les autres », explique Jalen Suggs, quand Cole Anthony dit que lui et ses coéquipiers sont « des chiens, c’est tout. Ça ne s’explique pas ».
Plus de doute : malgré les blessures et les absences, ce Magic est une équipe de battants. « On est comme ça », insiste Jamahl Mosley. « Je ne vais pas me lasser de le dire et je ne veux pas qu’ils soient surpris. On parle du fait d’y croire, du travail à faire et de la cohésion à avoir. Et ça, c’est ce groupe. On ne peut pas le dire autrement. Ils ont montré cela et continuent de le démontrer. Ils y croient. »