16 points de suite pour son équipe, dont quatre paniers à 3-points. Samedi face aux Spurs, lors de la 2e manche des « NBA Paris Games », Tyrese Haliburton a signé un sacré spectacle dans le troisième quart-temps. À lui tout seul, il a assommé les Spurs, menés de 12 points après ce « run » individuel impressionnant. « Ils parleront de Victor (Wembanyama) après ces deux matches, mais ils se souviendront de ce ‘run’ ici à Paris. Ça a vraiment fait basculer la dynamique en notre faveur », note son coach Rick Carlisle. 

Le meneur, qui n’avait pas particulièrement brillé lors du premier match avec ses 13 points, a été si brillant - 28 points à 11/17 aux tirs dont 6/9 de loin - qu'il n’a pas eu besoin de revenir en jeu le quatrième quart-temps. « Les gens savent que si j’en mets deux, je vais shooter le troisième, note-t-il. J’ai essayé en première période, ça s’est terminé en ‘airball’. Cela fait partie de mon identité. Si deux tirs rentrent, j’ai le sentiment qu’il est temps de prendre la température. C’est comme ça que je vois le jeu. » 

Ce show a pu rappeler à certains la folle séquence parisienne signée par Stephen Curry l’été dernier, en finale des Jeux olympiques, pour achever la France dans les derniers instants. Comparable alors ? « Non, c’était probablement la plus belle séquence que j’ai jamais vue dans un match de basket, rétorque Haliburton. Il n’y a rien de comparable au fait d’avoir été là pour voir et vivre ça. Je ne sais donc pas si quelqu’un fera un jour quelque chose d’équivalent, simplement à cause de l’enjeu. » 

Le joueur des Pacers rappelle avoir échangé avec Curry, durant la compétition olympique, quand ce dernier n’était pas au mieux au niveau du tir, « jusqu’à ces deux derniers matchs. C’est le meilleur shooteur de tous les temps, cette séquence était incroyable. Je ne le placerai pas à côté. Mais c’est bon de se sentir chaud. »