Sur les sept derniers matches, Karl-Anthony Towns en a terminé quatre avec cinq ou six fautes à son compteur. Il tourne ainsi, sur cette séquence, à 4.6 fautes de moyenne. C'est énorme et forcément, ça limite ses minutes et son impact. Il est conscient qu'il doit éliminer le déchet de son jeu.

« Ça doit d’abord venir de moi. Je dois peut-être prendre de meilleures décisions en défense. Je sais que je donne au moins une ou deux fautes bêtes à chaque match. Pour bien faire mon travail, je dois d’abord éviter ces fautes-là qui sont évitables », analyse-t-il.

L'intérieur a souvent eu ce problème durant sa carrière. Il n'est pas toujours bien placé et met les mains là où il ne faut pas. Il doit mieux canaliser son envie, son agressivité et ne pas tomber dans les panneaux selon son coach.

« Il y a les bonnes fautes agressives et il y a les fautes qui sont évidemment mauvaises et qu’on doit nettoyer. Le plus important pour lui, c’est de comprendre la différence entre les deux et de voir comment elles sont sifflées », juge Tom Thibodeau, qui ajoute que « la discipline est très importante. On veut qu’il aille au contact mais il faut que ce soit fait avec intelligence. C’est une grande partie du jeu physique, et de ce qui fait gagner les matches ».

Le joueur ne semble pas trop dérangé par ce souci, puisque les Knicks restent sur six victoires de suite. Les fautes n'handicapent donc pas son équipe. « C’est comme ça. Mais au final, le plus important, c’est qu’on continue à gagner des matches », dit-il.