Le Jazz fait partie des pires équipes de la conférence Ouest et de la ligue depuis le début de saison, avec un faible bilan de 13 victoires et 41 défaites. Les joueurs savent qu'ils seront en vacances mi-avril, néanmoins, pour Lauri Markkanen, il y a un intérêt à jouer ces matches, souvent perdus.

Lequel ? Bosser et tenter des choses difficiles. « On a travaillé pour ne pas avoir des shoots ouverts à chaque fois. J’essaie de prendre plus de tirs à 3-pts contestés. Des tirs un peu contestés, après un dribble. Ce sont des shoots que je n’avais jamais vraiment pris auparavant », raconte-t-il.

C'est pourquoi le Finlandais marque moins (19.6 points, contre 23.2) avec une adresse en berne (35% à 3-pts, contre 40%) par rapport à la saison dernière. Mais sur le long terme, ça pourrait payer. « Lauri et moi, on a eu beaucoup de discussions depuis neuf mois sur sa progression », détaille son coach Will Hardy. « Il accepte bien ce challenge de prendre des tirs primés après le dribble, puis on est passé à des situations d’isolations en tête de raquette et vers la ligne des lancers-francs. Il gère très bien car, face à ces tirs, il n’en met pas autant qu’auparavant mais il pense à l’avenir, à ce qui sera le mieux pour lui au fur et à mesure. »