0/19. Soit le nombre de tirs manqués en cumulé par Jrue Holiday, Sam Hauser, Payton Pritchard et Jaylen Brown dans la seconde période de leur déplacement sur le parquet du Thunder. Une deuxième mi-temps où les visiteurs n’ont pas existé : 15 points dans le troisième quart-temps, puis 12 dans le dernier… Soit 27 au total, ce qui est moins que chacun des deux quart-temps qui ont précédé. Les Celtics avaient inscrit 65 points dans les 24 premières minutes. 

Pour expliquer ce revirement, les hommes d’OKC mettent en avant la dimension physique, « complètement différente en deuxième mi-temps », qualifie Mark Daigneault. « On devait être un peu plus physiques comparé à la première mi-temps, note Lu Dort, qui s’est occupé de Jaylen Brown. On a joué un peu ‘small ball’, ça a aidé. Ils étaient un peu trop à l’aise en première période. On a retourné l’énergie en seconde. » 

« Ils ont eu beaucoup de choses faciles près du cercle en première période, ils avaient clairement de la taille, rappelle Shai Gilgeous-Alexander, auteur d’un contre énorme sur Jayson Tatum dans le quatrième avant d’envoyer Isaiah Hartenstein au « alley-oop ». On a réagi par rapport au ‘switching’, on a plus été au contact, on les a poussés à prendre des tirs plus compliqués. » 

Et les Celtics, quasiment incapables de convertir derrière l’arc - 9/46, soit 19.6%, leur plus faible taux de la saison - n’ont pas été en mesure de réagir. « C’est juste quelque chose qu’on doit appliquer à chaque possession, réclame Joe Mazzulla en évoquant un souci d’espacement de sa troupe. On doit se battre pour obtenir un bon spacing à chaque possession. Les différents duels et les différentes couvertures peuvent parfois tout gâcher. »