Le Magic digère mieux l'absence de Paolo Banchero
Privé de son intérieur All-Star pour six semaines, Orlando reste pourtant sur quatre victoires de suite.
Perdre son leader peut provoquer de gros dégâts. Il y a moins de 10 jours, le Magic n'en menait d'ailleurs pas large au retour d'Indianapolis. C'était le 6 novembre dernier avec une 5e défaite de suite depuis la blessure de sa superstar, Paolo Banchero. Avec trois victoires en neuf matches, l'équipe glissait lentement vers le fond du classement.
Mais ça, c'était il y a 9 jours. Car depuis, le Magic a retrouvé son KIA Center, et l'équipe a enchaîné avec quatre victoires de suite ! Pour combler l'absence de Banchero, l'équipe s'appuie encore davantage sur sa défense, déjà l'une des meilleurs du pays. C'est du "Grit and Grind", cher aux Grizzlies, à la sauce floridienne.
Isaac, le joueur symbole
"Je suis très fier de ce groupe. Ce n’était pas très joli, mais c’est la façon dont vous devez essayer de faire les choses dans cette ligue, et ces gars l’ont accepté" soulignait le coach Jamahl Mosley, après la victoire face aux Pacers. "Ils auraient pu facilement céder. Mais nous parlons du courage de cette équipe, et vous voyez à quel point ils sont soudés. Ils se sont battus malgré les périodes creuses au niveau des tirs, les pertes de balle en début de match, et ils ont trouvé un moyen de s’en sortir."
Le symbole de cet état d'esprit, c'est peut-être Jonathan Isaac. L'intérieur a subi de très graves blessures, il a raté deux saisons complètes. Mais il s'est accroché, et aujourd'hui, il est le patron défensif du banc. « Je n’en dirai jamais assez sur la résilience, l’énergie et l’état d’esprit de ces gars », lâche l'intérieur de 27 ans. « Avec ça, je pense que nous pouvons aller aussi loin que nous le voulons. »