Les Raptors souffrent dans les moments chauds
Les Canadiens enchaînent les courtes défaites en ce moment, faute de savoir finir les rencontres.
Un « stepback » très compliqué à 3-points devant les longs bras de Nic Claxton à deux minutes de la fin, et avec 14 secondes à jouer sur la possession. Il y avait sans doute mieux à faire pour Scottie Barnes - seulement 29% à 3-points sur la saison - qui espérait égaliser avec ce tir face aux Nets. Derrière, Gradey Dick ne se montrait pas beaucoup plus inspiré en précipitant son tir en transition, au point d’être contré par Dorian Finney-Smith.
À l’arrivée, une nouvelle défaite au cœur d’une série en cours de sept revers consécutifs. « On a été stagnants jusqu’à la fin du match, déplorait le coach des Raptors, Darko Rajakovic, après ce revers face aux Nets. Ils cherchaient à jouer en isolation plutôt que de jouer notre style, en faisant tourner le ballon, en coupant au cercle et en bougeant. Il y a beaucoup à apprendre de ce match, en particulier pour nos jeunes sur comment finir un match. »
Quelle leçon par exemple ? « On veut s’assurer d’avoir un bon tir, rétorque le vétéran de l’équipe Kelly Olynyk, dont l’équipe a perdu 6 matchs sur 8 - le pire bilan de la ligue en la matière - quand l’écart est limité à 3 points. On essaie de trouver un (bon) duel, d’exécuter. Et souvent, pour exécuter, il faut ralentir et ne pas être pressé. Je pense que c’est comme ça que ça se passe. »
Pas simple pour une équipe qui aime jouer vite et qui ne dispose par ailleurs pas d’arme absolue dans les moments chauds. « C’est naturel : dans les cinq ou six dernières minutes, le jeu se ralentit, il y a plus d’exécution. La dimension physique monte d’un cran. Ce n’est pas si facile de maintenir ce même rythme. Donc l’exécution doit être du haut niveau », réclamait Darko Rajakovic dont l’équipe affiche l’une des pires bilans de l’équipe (7v-22d).