Avec 24 points et 11 rebonds en seulement 26 minutes, Pascal Siakam a été le grand bonhomme des Pacers dans la victoire face aux Wizards. Il a imposé sa volonté et son talent à Washington. « Il a décidé qu’on n’allait pas perdre ce match. Il a été très agressif. Aussi bon soit-il en attaque, il l’a aussi été en défense et au rebond, peut-être même meilleur encore », dit Rick Carlisle. « Il y a beaucoup de matches où j’ai plusieurs défenseurs sur le dos, avec deux ou trois joueurs face à moi. Là, ils n’ont pas fait ça, donc c’était bien », remarque le Camerounais.

Pourquoi souligner la performance de Siakam face aux faibles Wizards, dans une faible équipe d'Indiana ? Parce qu'il réalise une grosse saison avec 23.9 points de moyenne et montre l'exemple pendant ces premières semaines chaotiques pour les finalistes 2025. 

« Ça peut se dire en quelques mots : c’est un grand joueur. Voilà pourquoi on l’a fait venir. Il s’est amélioré depuis son arrivée ici. C’est devenu plus difficile et dans cette situation, beaucoup de vétérans auraient perdu leur motivation, auraient commencé à remettre les choses en questions. Pas lui. Il est impliqué dans cette franchise, pour les fans », admire Carlisle.

« Chaque soir, il faut se battre et quand on gagne souvent, on prend ça pour une habitude. Il faut chérir, profiter de chaque possession, de chaque victoire et savoir, et c’est très important, ce que ça demande pour en arriver-là », confirme l'ancien de Toronto, « fatigué de perdre ».