Un Chris Finch très remonté
Expulsé face aux Suns pour la première fois de sa carrière, le coach des Wolves avait déjà affiché sa colère de ses joueurs lors d’une séance vidéo.
« Il s’est réveillé en choisissant la violence », formule Nickeil Alexander-Walker en parlant de son coach, Chris Finch. « Je pense qu’il s’est endormi la nuit dernière en pensant à la violence et vous savez, comment on s’endort en pensant à quelque chose et on espère se réveiller… Je ne pense pas que son sommeil ait été assez bon », en rajoute Anthony Edwards.
Les Wolves font ici référence à une session vidéo animée qui a eu lieu en amont de la rencontre de la nuit passée à Phoenix. « La façon dont il nous a traités aujourd’hui, moi en particulier… Ça a été une journée difficile pour nous », poursuit Edwards, auteur de 33 points dans la victoire.
Finch était déjà en colère après la piètre performance des Wolves lors de la victoire de lundi contre une équipe des Hawks réduite. Et 36 heures plus tard, cette colère s’est répercutée sur la séance vidéo. « Il nous a dit en substance : ‘À quel point le jeu vous intéresse-t-il ?’ On ne peut pas dire qu’on s’intéresse au jeu avec ce qu’on a vu », déplore Edwards.
Le comble dans cette affaire est que leur coach n’a pas su contenir cette colère en match à Phoenix. En seconde période, il a été expulsé pour avoir trop parlé avec les arbitres. Une première dans sa carrière. « Finchy a senti qu’on avait besoin d’un petit coup de pouce, et il s’est battu pour nos gars », note son assistant Micah Nori qui a pris le relais et dont les Wolves ont fait la différence face aux Suns dans les minutes qui ont suivi l’expulsion.