Finale intercontinentale : Ronaldinho livre son pronostic avant PSG – Flamengo
Ancien joueur du PSG de 2001 à 2003 et de Flamengo entre 2011 et 2012, Ronaldinho n'est pas parvenu à choisir son favori pour cette finale intercontinentale programmée ce mercredi à Doha (18h sur beIN SPORTS 1).
Un sixième titre pour le Paris Saint-Germain ? Ce mercredi, le club de la capitale a l'occasion de terminer 2025 sur les chapeaux de roues et d’offrir ainsi à ses supporters un magnifique cadeau avant les fêtes de fin d’année. Après avoir garni son armoire à trophées de cinq titres supplémentaires durant les derniers mois (Trophée des champions, Coupe de France, Ligue 1, Ligue des champions, Supercoupe d’Europe), la formation dirigée par Luis Enrique, également finaliste de la Coupe du monde des clubs cet été, a une opportunité en or d’en ajouter un sixième à son escarcelle. Pour cela, il faudra prendre le meilleur sur Flamengo ce mercredi, dans le cadre de la finale intercontinentale programmée à Doha (18h sur beIN SPORTS 1). L’année du Paris Saint-Germain est déjà sensationnelle ; elle pourrait devenir historique. Et pour cause : remporter six titres sur une seule et même année civile est un phénomène rare.
Seules deux équipes sont parvenues à réaliser une telle prouesse. Il y a eu le FC Barcelone de Pep Guardiola en 2009, emmené par les plus grands joueurs de son histoire (Lionel Messi, Andrés Iniesta, Xavi, Carles Puyol…), et le Bayern Munich d’Hansi Flick en 2020, porté par un collectif aussi bien huilé que redoutable sur le rectangle vert. Une liste prestigieuse, donc, et suffisamment courte pour mesurer la portée de l’exploit que réaliserait le Paris Saint-Germain, première équipe française à disputer la Coupe intercontinentale, s’il prenait le meilleur sur Flamengo ce soir au stade Ahmad-bin-Ali d’Al-Rayyan. Une équipe que Luis Enrique voulait éviter, comme il l’avait souligné la semaine passée face à la presse. Les Brésiliens, auteurs d’un triplé cette saison (Copa Libertadores, championnat du Brésil, Supercoupe du Brésil), ont de solides arguments à faire valoir, rendant de fait la tâche difficile aux Parisiens.
“Il est difficile d’en choisir un seul”
À quelques heures du coup d’envoi de cette rencontre de prestige, Ronaldinho a été invité à livrer son pronostic. Ancien joueur du PSG de 2001 à 2003 et de Flamengo entre 2011 et 2012, le Ballon d’or 2005 n'est pas parvenu à choisir son favori. "Quand, dans ton histoire, tu as connu les deux clubs, il est difficile d’en choisir un seul. Le plus important est de prendre la mesure de ce que représente cette finale", a dans un premier temps déclaré Ronaldinho dans un entretien accordé au site officiel de la FIFA, lui qui apparait indécis avant cette affiche mais lucide au moment de l’analyser. "Flamengo aborde ce match dans des dispositions idéales et c’est une grande fierté de retrouver un club brésilien dans une finale aussi importante. Le PSG est lui aussi dans une dynamique très positive, avec une équipe confiante et compétitive", relève-t-il.
Grand supporter des deux clubs, le Brésilien, révélé au Grêmio avant de débarquer dans l’Hexagone en 2001, a ensuite accepté de sortir la boîte à souvenirs et d’évoquer son passage dans la capitale tricolore. "Au PSG, j’ai vécu une période particulière. Le club était en pleine croissance, en pleine transformation. Le PSG commençait à compter sur la scène internationale et le fait d’avoir participé à cela, d’avoir aidé le club à construire une identité tout en laissant une empreinte, c’est quelque chose dont je suis très fier, encore aujourd’hui", se souvient la légende auriverde, passée ensuite par le FC Barcelone et l’AC Milan, avant de parapher un contrat en 2011 avec Flamengo. Relancé sur la symbolique de cette partie, Ronaldinho explique s’attendre surtout à un duel disputé. "On s’attend à un grand match, intense, technique, riche en émotions, un match qui soit un grand spectacle de football." En somme, tout ce que demandent les supporters du Paris Saint-Germain et de Flamengo.









