Les supporters espagnols et argentins peuvent d’ores et déjà baliser la fin du mois de mars 2026. En effet, après quelques semaines de tractations, la Fédération de football espagnole (RFEF) et son homologue argentine (AFA) ont trouvé un terrain d’entente pour organiser la fameuse "Finalissima". Ce match de prestige opposant le champion d’Europe et celui de l’Amérique du Sud aura finalement lieu entre le 26 et le 31 mars de l’année prochaine. Les deux fédérations se sont laissé le luxe d’ajuster la date en fonction de leurs contraintes respectives.

Un lieu à trouver

Si l’Argentine de Lionel Messi, par ailleurs championne du monde en titre, sera assurément au rendez-vous car déjà qualifiée pour la Coupe du monde 2026, la Roja de Lamine Yamal doit encore obtenir son billet pour les États-Unis, le Canada et le Mexique. Contrairement à sa rivale qui a survolé les qualifications de sa zone géographique, la sélection espagnole n’a, elle, toujours pas débuté son parcours qualificatif en raison de sa participation à la phase finale de la Ligue des Nations qui s’est étalée entre mars et juin 2026 et qu’elle a terminée finaliste (2-2, 3-5 t.a.b. contre le Portugal). Les hommes de Luis de la Fuente entameront leur campagne à la rentrée, le 4 septembre exactement, en Bulgarie. Outre les Bulgares, ils affronteront la Turquie et la Géorgie avec l’objectif de finir premiers de leur groupe pour éviter les barrages. Si elle devait en passer par là, l’Espagne ne serait alors plus en mesure de jouer la Finalissima, prévue aux mêmes dates.

Dans ce cas de figure, la confrontation ibérico-argentine pourrait tout simplement être annulée, aucune des deux sélections ne souhaitant s’affronter lors de la fenêtre FIFA suivante en juin, soit quelques jours avant le grand rendez-vous américain.

Maintenant que la période est définie et convient à tout le monde, les différentes parties doivent s’accorder sur une date commune ainsi qu’un lieu. Londres aurait proposé d’accueillir l’événement à Wembley, comme en 2022. Un bon souvenir pour l’Albiceleste qui avait donné une leçon à l’Italie (3-0). L’option anglaise n’est pas la seule sur la table puisque le Qatar et l’Arabie saoudite auraient fait part de leur fort intérêt pour ce duel.