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Coupe du monde 2026 : Arsène Wenger veut rassurer sur le niveau global
En faveur de l’élargissement du nombre de participants à l’épreuve, le directeur du développement du football mondial à la FIFA a promis que le passage à 48 équipes ne nuira pas à la qualité du spectacle de la Coupe du monde 2026.
La Coupe du monde 2026 ne démarrera que le 11 juin prochain au Mexique et ne s’achèvera ensuite que le 19 juillet suivant dans le New Jersey aux États-Unis, mais elle deviendra encore un peu plus concrète ce vendredi 5 décembre à l’issue du tirage au sort organisé au Kennedy Center de Washington.
Déjà assurée de ne pas croiser l’Espagne, l’Angleterre, le Portugal ou encore l’Argentine, tous présents dans le même chapeau, la France attend donc avec impatience de connaître ses futures adversaires mais aussi son programme afin de préparer une compétition dont elle a atteint les deux dernières finales (titre en 2018 et finaliste en 2022, ndlr).
Toutefois, cette édition 2026 divergera de ses prédécesseuses après avoir subi une augmentation substantielle de son nombre de participants. Contrairement à ce qui était en vigueur depuis 1998, ce ne sont pas 32 équipes mais bien 48 qui se lanceront en quête du titre mondial. Un accroissement qui inquiète nombre d’observateurs, jugeant qu’il nuira à la compétition en raison d’un nivellement par le bas avec l’ajout de nations dites plus faibles. Conscient des critiques sur cette “ouverture”, Arsène Wenger ne nourrit lui aucune crainte à ce sujet. “Je suis assez optimiste, car pour se qualifier, il faut battre les équipes de sa confédération, et c'est un gage de qualité, tout dépend des résultats”, a assuré le directeur du développement du football mondial à la FIFA lors d’une table ronde à laquelle prenait aussi part Jill Ellis, directrice du football à la FIFA et ancienne entraîneuse de l'équipe nationale féminine américaine.
“Lors de la Coupe du monde U17, nous avons été agréablement surpris”
Pour appuyer son avis, il convoque ainsi l’expérience récente de la Coupe du monde des moins de 17 ans étendue à 48 participants et remportée par le Portugal (1-0 contre l’Autriche, ndlr). “La présence de ces équipes n'est pas due au hasard, mais à leur invitation. Elles sont là parce qu'elles ont battu des équipes de leur confédération et qu'elles possèdent un certain niveau de jeu. Il suffit de regarder les séries éliminatoires actuelles pour constater la qualité des joueurs et des équipes que nous avons affrontées. Je suis donc optimiste. Nous avions la même question à laquelle répondre lors de la Coupe du monde U17 et nous avons été agréablement surpris (par la qualité, ndlr)”, a poursuivi l’ancien manager d’Arsenal.
Soucieux de plus impliquer tous les pays et de rendre moins élitiste la compétition, l’Alsacien est convaincu que l’ajout de 12 nations supplémentaires n’enlève rien au caractère exceptionnel de l’épreuve. “Je pense que 48 équipes, c'est le bon nombre. Cela représente moins de 25 % des 211 pays affiliés à la FIFA. Cela signifie qu'une équipe sur quatre a une chance de participer. Cela signifie que 75 % des équipes ne sont toujours pas présentes”, a-t-il justifié. Une élite élargie à un quart des pays affiliés à la FIFA attendant avec impatience l’été prochain pour s’affronter et succéder à l’Argentine de Lionel Messi, lauréate en 2022 au Qatar. Et au petit jeu des pronostics, Arsène Wenger a une idée précise de l'identité du futur vainqueur. "Personnellement, et en essayant d'être aussi objectif que possible, je crois toujours en l'Europe : la France est grande favorite pour une seule raison : c'est un pays qui possède plus d'attaquants de qualité que n'importe quelle autre équipe au monde", a-t-il avancé.








