La Coupe du monde des clubs n’a pas encore commencé que la FIFA réfléchit déjà à l’édition suivante et comment améliorer son concept. D’après The Guardian, l’une des pistes explorées par l’instance mondiale serait d’augmenter le nombre de participants en passant de 32 à 48 équipes. Citant des sources internes à la FIFA, le quotidien britannique affirme qu’une consultation sera ainsi menée durant l’été à l’issue de la première édition, qui se déroulera aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet.

Si elle envisage cette option, c’est parce que la FIFA a fait l’objet de nombreuses critiques quant au mode de qualification, qui a laissé sur le côté de nombreux clubs historiques comme Arsenal, l’AC Milan, Liverpool ou le FC Barcelone. L’absence de ces deux derniers est d’autant plus marquante qu’ils ont remporté leurs championnats respectifs. The Guardian indique que les clubs de Premier League, notamment, pousseraient pour que les quotas par pays soient revus à la hausse. Pour cette première édition, seuls deux clubs d’un même pays sont autorisés à participer, sauf pour le Brésil (4) et la MLS (3).

"Je crois fermement en l'avenir de cette compétition"

En outre, le passage à 48 équipes répondrait à une certaine cohérence expansionniste de la part de la FIFA. Cette dernière aurait ainsi envie de calquer le format de sa dernière-née sur ses grandes sœurs des nations. L’année prochaine, la Coupe du monde réunira pour la première fois de l’histoire 48 nations, quand sa version féminine adoptera la même formule en 2031.

La FIFA sait néanmoins que le succès de la première édition de sa nouvelle compétition sera essentiel pour en envisager une seconde. Un succès dont ses dirigeants ne doutent pas. "Pour l'avenir, nous sommes très ouverts à l'idée d'envisager des formats, etc. dont nous discuterons avec les clubs et les confédérations. Je crois fermement en l'avenir de cette compétition", avait déclaré le secrétaire général suédois de l’instance basée à Zurich, Mattias Grafström, dans un récent entretien avec The Athletic. Une confiance qui devra se confronter à la réalité du terrain. À deux jours du début de la compétition, le match d’ouverture entre l’Inter Miami de Lionel Messi et les Égyptiens d’Al-Ahly n’avait pas fait le plein, contraignant la FIFA à baisser drastiquement le prix des billets, de 300 euros à moins de 50 euros.