La Liga : Hansi Flick fait moins bien que Xavi
Auteur d’un début de saison exceptionnel, l’entraîneur allemand a vu son bilan terni par un dernier mois et demi désastreux qui le place derrière ses prédécesseurs.
On peut difficilement tirer un bilan après seulement quatre mois de compétitions et 19 matchs en Liga mais Hansi Flick présente, pour le moment, des statistiques moins reluisantes que ses prédécesseurs. Un comble quand on se remémore les débuts du technicien allemand.
Débarqué en Catalogne en juin dernier pour relancer le FC Barcelone après un dernier exercice compliqué sous les ordres de Xavi, il avait su donner un nouveau souffle à son équipe, imposant un style résolument offensif et en faisant confiance aux jeunes issus de la Masia. Les premières sorties lui donnèrent raison au point qu’il passa tout près d’égaler le meilleur début de saison de l’histoire du club catalan. Il s’était toutefois arrêté à 7 victoires lors des 7 premières journées, quand Gerardo 'Tata’ Martino avait poussé jusqu’à 8 en 2013-2014.
Pire que Koeman
S’il avait poussé jusqu’à présenter un bilan de 11 succès après 12 journées, l’Allemand a depuis vu les résultats de son équipe s’effondrer sans qu’il ne puisse (encore ?) trouver de solution. Un naufrage qui dure depuis 7 rencontres en Liga avec pour seule bouée de sauvetage une large victoire à Majorque (5-1). Depuis le 10 novembre, les Blaugranas ont ainsi perdu à 4 reprises, ce qui monte le total à 5 sur la seule première moitié de saison. C’est autant que tout l’exercice précédent en deux fois moins de matchs. Pas vraiment l’effet recherché par la direction barcelonaise en confiant les rênes à l’ancien du Bayern Munich dont le pourcentage de défaites en Liga (26 %) est plus élevé que celui de Xavi (15 % entre novembre 2021 et juin 2024), Quique Seiten (16 % en 2019-2020) et Ronald Koeman (21 % entre 2022 et 2022).
Après des débuts en fanfare, Hansi Flick traverse une zone de fortes dépressions et doit à présent actionner les bons leviers pour redresser la barre et remettre son équipe sur le bon cap. Touché après la défaite cruelle contre l'Atlético de Madrid (1-2), Pedri a d'ores et déjà appelé à la révolte. Un discours mobilisateur et fort sur lequel l'entraîneur allemand pourrait bien s'appuyer pour 2025.