Après l’effort, le réconfort. Tandis que le Paris Saint-Germain est parvenu à se défaire d’Arsenal ce mercredi en demi-finales de la Ligue des champions et a ainsi validé son billet pour la deuxième finale de son histoire dans la compétition (1-0, 2-1), le club parisien a décidé de faire souffler plusieurs joueurs de son effectif. Et pas n’importe lesquels, puisque la formation francilienne a pris la décision d’accorder plusieurs jours de repos à sept cadres et titulaires indiscutables dans le collectif mis en place par Luis Enrique. Le processus de préparation à la finale de la Ligue des champions est donc déjà enclenché.

Alignés d’entrée en milieu de semaine pour ferrailler avec les Gunners, Gianluigi Donnarumma, Achraf Hakimi, Marquinhos, Nuno Mendes, Willian Pacho, Fabian Ruiz et Vitinha vont donc être préservés dans les jours à venir. Ils ne seront pas du déplacement à Montpellier ce samedi à l’occasion d’un match comptant pour la 33ᵉ et avant-dernière journée de Ligue 1. “En accord avec la direction sportive et le staff technique, Gianluigi Donnarumma, Achraf Hakimi, Marquinhos, Nuno Mendes, Willian Pacho, Fabian Ruiz et Vitinha sont laissés au repos. Ils reprendront l’entraînement collectif mercredi prochain”, a indiqué le PSG ce vendredi dans la matinée dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.

Priorité à la finale contre l’Inter Milan

Conséquence de ce choix ayant pour but de ménager les organismes des joueurs qui ont accumulé les sorties ces dernières semaines, Luis Enrique devrait opérer un large turnover face au MHSC, lanterne rouge de la Ligue 1 et d'ores et déjà condamné à descendre à l'échelon inférieur. Comme lors de la défaite face au RC Strasbourg le week-end dernier (1-2), la deuxième consécutive en championnat après celle concédée face à l’OGC Nice une semaine auparavant (1-3), le coach ibérique devrait en effet encore aligner un onze fortement remanié, composé de jeunes éléments et de joueurs qui n’ont pas eu autant de possibilités de se montrer tout au long de la saison par rapport aux cadres laissés au repos. À Paris, les têtes sont plus que jamais tournées vers Munich.