L’Olympique Lyonnais sait à quoi s’en tenir. Rétrogradé administrativement en Ligue 2 par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le club rhodanien a fait appel de la décision du gendarme financier du football français dans l’espoir de fournir les preuves de sa solvabilité. L’audience devant la commission d’appel se tiendra jeudi 10 juillet, et l’OL devra présenter des garanties solides pour récupérer sa place en Ligue 1.

Et c’est peu dire que les garanties demandées ne seront pas simples à donner. Selon L’Equipe, c’est plus de 200 millions d’euros qui sont réclamés au septuple champion de France pour retrouver l’élite. Le quotidien sportif français explique ainsi que les actionnaires lyonnais devront injecter plus de 100 millions d’euros sur le compte du club d’ici six jours. Une somme colossale quand on sait que le budget lyonnais pour la saison dernière était estimé entre 220 et 250 millions d’euros.

Des garanties, pas des promesses

La DNCG ne se contentera toutefois pas de cette seule manne puisqu’elle réclame aussi que soit provisionné au moins le même montant pour couvrir l’ensemble de la saison à venir. Cet argent ne devra pas être immédiatement versé sur un compte, mais devra être assuré.

Les dirigeants lyonnais, et en particulier la nouvelle présidente Michele Kang qui a remplacé John Textor, ont moins d’une semaine pour réunir les fonds exigés pour repêcher l’OL. Clairement pas une sinécure, d’autant que le gendarme financier du football français ne fera aucun cadeau au moment d’étudier les documents que fourniront les Rhodaniens pour défendre leur cas. Ce dernier attend des garanties solides et avérées, pas des promesses et des lettres d’intentions comme lors des trois dernières auditions lyonnaises. L’Olympique Lyonnais sait donc ce qu’on attend de lui, mais arrivera-t-il à satisfaire les demandes formulées par la DNCG ? Rien n’est moins sûr, à l’image de l’avenir sportif de ce géant tricolore au bord du précipice.