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Ligue des Nations : Daniel, la troisième génération de Maldini
Convoqué pour la première en sélection, le milieu offensif de 22 ans espère porter le maillot de l’Italie et entretenir l’héritage familial après son grand-père Cesare et son père Paolo.
Il y a des noms plus simples que d’autres à porter, des noms qui imposent une certaine excellence. Daniel Maldini connaît ce poids. Passé professionnel en 2020, il a vécu avec les attentes nées de son ascendance et a peiné à s’en sortir. Il faut dire qu’avoir pour grand-père Cesare et père Paolo, tous deux légendes du club rossonero, du football italien et plus globalement du football mondial ne l’a pas aidé à s’épanouir, même si pour rompre encore plus avec le passé, il avait opté pour une carrière sur le front offensif et non en défense.
Il lui aura fallu quitter l’AC Milan pour enfin se défaire de l’ombre écrasante du passé. "Être parent est une chose positive, mais aussi négative. Avec le temps, vous commencez à comprendre certaines choses, quelle que soit l'opinion des autres, vous devez continuer votre chemin avec l'objectif que vous avez en tête", expose-t-il avec un certain recul. Son objectif ? Jouer pour l’Italie. Pour cela, il a donc quitté le cocon rossonero.
La Coupe du monde en tête
Prêté en janvier dernier à Monza avec à la clé 11 matchs et 4 buts, il a choisi l’été dernier de poursuivre l’aventure chez le club lombard, moins exposé et plus propice pour éclore. Si ce dernier ne brille pas et pointe après 7 journées à la 19e et avant-dernière place de Serie A, Daniel Maldini enchaîne les titularisations et a déjà inscrit un but et délivré une passe décisive. Suffisant pour attirer l’attention de Luciano Spalletti, qui a décidé de le convoquer pour la première fois en sélection nationale. "J’ai toujours préféré attendre et faire le bon choix, je pense que cela en valait la peine. Cela fait du bien de voir les photos de papa et grand-père à Coverciano, mais je me concentre sur le camp d'entraînement et je vis au jour le jour. L'appel est arrivé au bon moment, je me sens bien sur le terrain, avec l'équipe", a expliqué le nouveau venu, qui a préféré la Squadra Azzurra au Venezuela, la patrie de sa mère qui l’avait contactée précédemment.
Plus mature et sûr de lui, il espère avoir sa chance dès demain contre la Belgique ou alors lundi pour la réception d’Israël afin de convaincre le sélectionneur qui lui a déjà donné un axe de travail pour encore s’améliorer. "Spalletti a raison : parfois je m'absente du jeu, je dois y rester le plus possible", a noté celui qui a grandi en admirant Kaka et s’inspire à présent de Paolo Dybala. Deux bons exemples à suivre pour s’inscrire dans la durée avec l’Italie comme l’avait fait avant lui Cesare (14 sélections) et Paolo (126 sélections). "Mon fils a des qualités extraordinaires, c’est le moment de les montrer", assure ce dernier, convaincu que son fils a ce qu’il faut pour réussir. A deux jours de son 23e anniversaire, Daniel ne sait pas s’il portera l’iconique maillot azur et si oui à combien de reprise mais est prêt à reprendre le flambeau des Maldini.