La Squadra Azzurra a réalisé la belle opération de la soirée. Tandis que l’équipe de France se cassait les dents au Stade de France ce jeudi avant d’être tenue en échec face à l'Israël (0-0), l’Italie prenait quant à elle le meilleur sur la Belgique du côté de Bruxelles pour consolider la première place du groupe et ainsi valider sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Nations (1-1). Une soirée parfaite pour les hommes de Luciano Spalletti donc, à seulement trois jours d’une confrontation face aux Bleus à San Siro à l’occasion de l’ultime match de poule de la compétition. 

En confiance et bien sûr décidée à jouer un bien mauvais tour aux Bleus devant le public milanais, la Squadra Azzurra devra en revanche éviter une défaite par deux buts d’écart si elle souhaite conserver cette place de leader jusque-là durement glanée. De passage face aux journalistes à l’issue de cette courte mais précieuse victoire face aux Diables Rouges, Luciano Spalletti a félicité ses troupes pour leur prestation globale. “Ils l'ont mérité, car ils ont joué un très beau tournoi jusqu'à présent. Nous avons eu quelques difficultés aujourd'hui, mais ils ont prouvé une fois de plus qu'ils formaient une équipe, qu'ils étaient forts. Ils ont également montré, comme on l'a dit, un esprit différent par rapport à leurs capacités”, a lancé un sélectionneur transalpin plus que satisfait avant de louer la qualité de l’adversaire du soir.

“Un travail extraordinaire a été réalisé”

“Puis, il y a des joueurs forts côté belge, tout le monde le sait. La Belgique est une équipe qui nous devance au classement FIFA, c'est une équipe qui a ces joueurs qui font la différence d'un point de vue physique, d'un point de vue de la vitesse. Leur technique a été exploitée à grande vitesse en phase offensive, avec Lukaku... Alors, pouvoir ramener cette victoire et aborder le prochain match sans se soucier d'être qualifié ou non, c'est le signe qu'un travail extraordinaire a été réalisé par les garçons”, a poursuivi Luciano Spalletti avec un grand sourire. Le même sourire qu’il aimerait arborer ce dimanche tard dans la soirée après l’opposition face à l’équipe de France.