- Accueil >
- Football >
- Ligue des nations >
- Ligue des Nations : La frustration de Didier Deschamps après Israël
Ligue des Nations : La frustration de Didier Deschamps après Israël
Alors que l’équipe de France a été incapable d’emballer la partie lors du match nul et vierge concédé face à Israël, Didier Deschamps a pointé du doigt les lacunes des Bleus.
L’équipe de France a assuré l’essentiel. Et rien d'autre. Opposés à une faible et limitée sélection israélienne au Stade de France dans le cadre de la 5ème journée de phase de poules de la Ligue des Nations, les Bleus ont offert un bien triste spectacle ce jeudi, concédant un match nul et vierge qui leur permet en revanche de se qualifier pour le prochain tour de la compétition (0-0). Dans une ambiance aussi morne que leur copie rendue, les hommes de Didier Deschamps ont en effet consolidé la deuxième place de leur groupe derrière l’Italie, qui s’est imposée face à la Belgique (1-0), et ont ainsi validé leur ticket pour les quarts de finale qui auront lieu en mars prochain sous un format aller-retour.
Pas inspirée offensivement, brouillonne et peu dynamique quand il fallait se montrer créative et donc incapable d’emballer cette partie, l'équipe de France s’est cassée les dents tout au long de la soirée sur le bloc bas israélien. “Non, on aurait pu faire plus face à un adversaire très regroupé qui a gagné beaucoup de temps. On a eu les occasions pour gagner ce match-là, mais on n’a pas eu l’efficacité. Notre première mi-temps a été trop tranquille. Je ne peux pas me satisfaire de ce qu’on a fait. On aurait dû gagner, on est capable de faire mieux. Il y a eu beaucoup plus d’énergie sur la seconde mi-temps, sans pour autant ouvrir le score”, a d’ailleurs relaté Didier Deschamps en conférence de presse, frustré par le scénario de cette rencontre.
Deschamps déplore la stratégie adverse
Face à cette prestation insuffisante et une première période encore plus soporifique que la seconde, le sélectionneur tricolore avait pourtant tenté de secouer le cocotier à la pause. “Oui, je le leur ai dit, ce n’est pas ce qui était prévu. On a mis trop de temps dans les transmissions. On n’a pas fait la différence par la passe ou le dribble, ou trop peu. On a commencé timidement, sur la pointe des pieds”, a-t-il poursuivi, avant toutefois de regretter le comportement de l'Israël. Un comportement jugé trop défensif et pas en adéquation avec l’esprit du jeu. “À partir du moment où on ne marque pas face à un adversaire regroupé qui gagne du temps. On a eu un début de match tranquille, pas assez énergique. On a eu les opportunités pour marquer, après le gardien adverse a fait ce qu’il fallait. Eux à travers leur jeu, bien regroupé, gain de temps, je les comprends aussi”, a relevé le Bayonnais pour TF1.
“En temps effectif sur 90 minutes, je ne sais même pas si on a joué une heure. Le réalisme ? C’est le temps qui a pu être perdu… À partir du moment où il y a 0-0, ça les conforte dans ce travail défensif. Si on avait ouvert le score, ça n’aurait pas été pareil pour eux. On a eu le ballon, la maîtrise, eux ils ont eu une demi-occasion sur coup de pied arrêté en première. Entre les changements, les six mètres, les touches, pfff ça fait partie du jeu. Il va falloir faire un sacré score en Italie si on veut espérer”, a-t-il conclu. Si l’adversaire a flirté avec les limites, il a joué avec les moyens dont il dispose pour gêner et tenir en échec une équipe de France une nouvelle fois décevante, elle qui s’est offerte un record en concédant pour la quatrième fois de l’année civile un score nul et vierge. Certainement frustrés et agacés à l’image de leur sélectionneur, les Bleus devront faire preuve de réaction s’ils souhaitent subtiliser ce dimanche la première place du groupe à l’Italie. Pour cela, il faudra montrer un tout autre visage.