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Ligue Europa : José Mourinho réclame justice pour Manchester City
En conférence de presse, l’entraîneur portugais de Fenerbahçe a souhaité que la justice soit exemplaire lors du procès qui vise les Cityzens, accusés de 115 manquements aux règles du fair-play financier.
José Mourinho ne perd jamais une occasion de commenter l’actualité du football et encore moins quand celle-ci concerne le football anglais. Passé par Chelsea (2004-2007 et 2013-2015), Manchester United (2016-2018) et Tottenham (2019-2022), le Portugais conserve un attachement viscéral au Royaume de sa Gracieuse Majesté.
"J’aime la justice dans le football"
Aussi, lors de sa conférence de presse donnée avant la rencontre de la 6e journée de Ligue Europa qui aura lieu exceptionnellement ce mercredi soir contre l’Athletic Bilbao, le manager de Fenerbahçe s’est attardé sur la situation de Manchester City. S’il ne s’est pas spécialement étendu sur la crise de résultats des Cityzens, il a été plus dissert au sujet du procès qui vise les quadruples champions d’Angleterre en titre. "Ce n’est pas vrai que je souhaite que Man City soit relégué. C’est vrai, en revanche, que j’aime la justice et que les petits clubs ont souvent été punis en dépassant de 5 ou 10 euros leur budget et enfreint les règles du fair-play financier. Par exemple, j’en ai souffert à la Roma pendant trois ans avec d’importantes contraintes. Je ne pense pas qu’il soit juste que les gros poissons, et je parle ici des gros poissons d’un point de vue financier, échappent toujours aux règles. Je suis juste un homme de football, un homme qui aime le football plus qu’en être un professionnel. J’aime la justice dans le football", a-t-il expliqué.
Une sortie qui se veut le quatrième épisode d’une passe d’armes verbale entre lui et Pep Guardiola. Juste après avoir vu l’Espagnol levé 6 doigts devant les tribunes de Liverpool comme son nombre de titres en Premier League et l'apostrophé en conférence de presse lui objectant qu'il n'en avait gagné que trois, le Portugais avait déclaré que les siens l'avaient été proprement. Une contre-attaque qui avait entraîné une réplique de l’ancien du Bayern Munich, estimant que José Mourinho faisait parti de ceux qui souhaitaient la relégation de Manchester City. Une perspective plausible si la justice le décide, celle-ci disposant d’un panel de sanctions allant du retrait de points à la relégation pure et simple. Le club mancunien est actuellement sur le banc des accusés afin de répondre des 115 infractions au fair-play financier anglais relevées entre 2009 et 2018. Débuté le 16 septembre dernier, le verdict ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois alors que les plaidoiries viennent de s’achever, le temps nécessaire pour permettre à la commission indépendante désignée de se prononcer.
Un respect réciproque
Concerné au premier chef par ce dossier dans la mesure où il a notamment échoué en 2017-2018 à la 2e place de la Premier League avec Manchester United juste derrière Manchester City, José Mourinho s’est défendu d’en vouloir à Pep Guardiola, qu’il se plait à apostropher à la moindre occasion depuis plus de 15 ans. "En ce qui concerne Pep, permettez-moi de dire une chose : nous avons été ensemble pendant trois ans [à Barcelone]. Je l'aime beaucoup et il le sait. Il m'aime bien et je le sais, il n'y a pas de problèmes entre nous (…) Les mots sont une chose et les sentiments profonds en sont une autre", a-t-il assuré. Pas évident que cela convainque tout le monde.