Ligue 1 : Marseille remercie son attaque
Après trois défaites consécutives, l’Olympique de Marseille a renoué avec la victoire contre Toulouse (3-2), marquant trois nouveaux buts pour atteindre 57 cette saison, un total qu’il n’a atteint à ce stade qu’une fois ces 50 dernières années.
À la différence du Paris Saint-Germain, déjà assuré de son 13e titre de champion de France dans une saison qu’il traverse avec une aisance rarement vue, l’Olympique de Marseille a déjà traversé mille tourments dans sa quête d’une qualification pour la prochaine Ligue des champions.
Dauphins des Parisiens depuis début décembre, les Marseillais avaient dû céder leur position à l’AS Monaco la semaine dernière après une troisième défaite consécutive en Ligue 1. Une situation d’échec inédite depuis un an qui avait suffi à replonger l’OM dans une crise existentielle, sur fond de défiance à l’égard des méthodes employées par Roberto De Zerbi. C’est à croire pourtant que le club marseillais se nourrit de ces climats houleux. Au bord de l’implosion, il a su se remobiliser hier soir.
Après avoir vu vendredi et samedi tous ses rivaux directs trébucher, l’OM savait avoir une chance inespérée de récupérer sa place sur la deuxième marche du podium. Une chance qu’il n’a pas laissée lui échapper. Opposé à Toulouse et après une première période accrochée où il avait profité d’un but contre son camp de Gabriel Suazo avant que ce dernier ne soit passeur décisif sur l’égalisation toulousaine de Frank Magri, les Marseillais ont su forcer leur destin et se mettre à l’abri autour de l’heure de jeu grâce à Mason Greenwood et Adrien Rabiot.
Une défense fragile
Avec ses trois réalisations, l’OM a donc vaincu Toulouse et renoué avec le succès (3-2). Un succès qui doit beaucoup à sa force offensive. Sous les ordres de Roberto De Zerbi, le club marseillais a déjà inscrit 57 buts. Une seule fois au cours des 50 dernières années, ce total avait été atteint après 28 journées (59 en 1989-1990, ndlr). De quoi compenser une défense nettement moins souveraine, surtout en l’absence de son capitaine Leonardo Balerdi, puisqu’elle a concédé 38 buts, du jamais-vu depuis 40 ans (49 buts encaissés après 28 matchs en 1984-1985, ndlr).
Au-delà des chiffres, Roberto De Zerbi voulait surtout retenir le caractère affiché par son équipe. "Je suis satisfait quand l’équipe donne tout. On peut l’emporter, on peut perdre, on peut faire des erreurs, mais quand on donne tout… J’ai vu de grands joueurs, de grands hommes, comme presque durant toute la saison. Au final, ce (dimanche) soir, on a fait un grand match", a salué l’entraîneur italien, ravi de la réaction de ses joueurs au cœur d’une période délicate.
Un grand match qui permet à l’Olympique de Marseille de reprendre les commandes de la meute de poursuivants, deux points devant Monaco. Un club de la Principauté à qui il rendra visite à Louis-II samedi prochain (17h sur beIN SPORTS 1) dans un duel déterminant en vue de la qualification pour la Ligue des champions.