Le PSG a tremblé, mais le PSG est soulagé. Malgré sa victoire probante glanée lors du match aller au Parc des Princes (3-1), et une avance confortable de deux buts lors du quart de finale retour de la Ligue des champions disputé ce mardi face à Aston Villa, le club de la capitale a joué à se faire peur. Malmenée, bousculée puis rattrapée avant de courir derrière le score en deuxième période, la formation parisienne est passée proche de la correction et d’une prolongation, mais a finalement assuré l’essentiel en s’inclinant d’une courte tête contre les Villans (2-3). En faisant le dos rond, et à la faveur de plusieurs arrêts exceptionnels de Gianluigi Donnarumma, le PSG a surmonté la folie de Villa Park, l'enthousiasme et l'envie des hommes d’Unai Emery, pour assurer sa place pour le dernier carré de la Ligue des champions (5-4 en cumulé).

Après avoir été au bord du gouffre et frôlé le grand frisson, le Paris Saint-Germain peut donc souffler. Il affrontera Arsenal ou le Real Madrid pour espérer rallier la finale de la Ligue des champions le 31 mai à Munich. Mais avant de se projeter vers la prochaine échéance dans la plus prestigieuse des compétitions continentales, le club de la capitale peut tout de même prendre le temps de savourer ce qu’il vient de réaliser. Malgré la défaite sur la pelouse de Birmingham, les hommes de Luis Enrique se sont offerts un record d’envergure comme le rapporte Opta. À la faveur de cette qualification angoissante et étriquée, le PSG devient en effet le club français à compter le plus de demi-finales européennes dans son histoire, dépassant l’Olympique de Marseille qui en a disputé une de moins (8).

L’espoir d’une deuxième finale après 2020

Mieux encore, le Paris Saint-Germain a validé, ce mardi soir, son billet pour la cinquième demi-finale de Ligue des champions après 1995, 2020, 2021 et 2024. Prétendante au sacre final au même titre que le FC Barcelone, également qualifié pour le dernier carré, la formation francilienne atteint ce stade de la compétition pour la quatrième fois sur les six dernières éditions, la deuxième fois consécutivement avec Luis Enrique sur son banc. Des statistiques pour le moins éloquentes qui démontrent non seulement la régularité du Paris Saint-Germain dans la reine des compétitions ces dernières années, mais prouvent aussi qu’il s’est progressivement installé parmi le gratin européen. Tourné vers le dernier carré dont il est désormais coutumier, Paris attend désormais de savoir qui d'Arsenal ou du Real Madrid se dressera sur sa route pour tenter de rallier la deuxième finale de son histoire.