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Toulon : "On ne veut pas encore regarder les phases finales à la télé", prévient Gabin Villière
Le Toulonnais veut garder la tête froide malgré le carton face à Montpellier.
Toulon n’a fait qu’une bouchée de Montpellier (54-7). Le RCT a inscrit la bagatelle de huit essais samedi à Mayol en ouverture de la 19e journée de Top 14. Grâce à ce succès bonifié, les Varois se relancent dans la course aux phases finales. Auteur d’un essai, Gabin Villière a forcément apprécié le festival de son équipe mais il retient surtout son calme dans les moments cruciaux :
"Il y a beaucoup de positif à retenir, forcément. On a su rester calme malgré deux ou trois alertes en début de match, avec plusieurs percées au milieu du terrain sur lesquelles il faudra revenir à l’entraînement la semaine prochaine. Mais oui, le mot d’ordre aujourd’hui, c’est qu’on est resté calme. On ne s’est pas emballé, on est resté simple. Il y a eu des passes après contact mais on a évité les 50-50, on a été plus propres qu’au Racing et cela nous a permis permet de trouver des opportunités. On a été agressifs et collectifs, surtout. On est restés connectés, dans notre système. Ça fait une grosse différence, ça a été plus difficile pour Montpellier. C’est quelque chose à garder pour l’avenir, bien d’avoir retrouvé ces connexions."
"À la moindre défaite, l’aventure peut s’arrêter"
Mais, après avoir raté plusieurs fois les phases finales, l’ailier toulonnais ne veut pas s’enflammer :
"La prise de conscience qu’on a eu, c’est que les saisons passent très vite. C’était un match couperet, comme chaque match à domicile désormais. À la moindre défaite, aujourd’hui, l’aventure peut s’arrêter et on ne le veut pas. On a eu trop de regret ces dernières saisons, on n’a plus envie de ça. On a joué un bon match, on a pris le bonus, c’est l’idéal. Mais à nous de garder la tête sur les épaules pour le faire. Ne pas avoir de regret. Perdre au Racing, c’est déjà chiant, mais le faire de cette manière, c’est pire. On a les armes pour battre pas mal d’équipes, à nous de nous en donner les moyens si on ne veut pas encore regarder les phases finales à la télé."