Evan Fournier davantage frustré en 2024 qu'en 2021
Près d'un mois après la défaite en finale des Jeux olympiques, Evan Fournier reste frustré. Davantage qu'à Tokyo en 2021.
C'est désormais d'Athènes qu'Evan Fournier répondra aux questions de la presse, et dimanche, il a répondu aux questions de Stephen Brun (RMC). Après des questions sur son arrivée à l'Olympiakos, le Français a évoqué cette finale perdue face aux Etats-Unis, et elle reste difficile à digérer.
« Durant mes vacances, j’y pensais très souvent, pour ne pas dire tous les jours », avoue-t-il, au point de ne pas envisager de revoir ce match pour l'or. "Je pense que je ne le regarderais jamais pour être honnête », a-t-il poursuivi. « Quand tu perds des finales, tu n’as pas envie de revenir dessus. Tu peux forcément apprendre, mais quand tu perds, pour moi c’est trop douloureux".
En 2021, il n'y avait rien à faire face à Kevin Durant
Pourtant, en 2021, la France avait déjà perdu en finale des Jeux olympiques, face aux Etats-Unis, et Fournier a revu la rencontre... "La seule finale que j’ai revue, c’est celle de Tokyo (Jeux Olympiques 2021), parce qu’il y avait un sentiment où, vraiment, je sors de Tokyo en me disant : ‘Je ne sais pas ce qu’on aurait pu faire d’autre’. Tu sentais qu’on avait fait un gros match, le match qu’il fallait. Manque de cul, on tombe sur un Kevin Durant qui a décidé de ne rien rater ce jour-là. Mais quand on perd à l’Euro, ou là, on n’est pas à notre top et c’est trop douloureux pour pouvoir vraiment regarder et faire une analyse objective ».
Alors que Vincent Collet a officialisé son départ du banc de l'Equipe de France, pour un poste de conseiller de la direction technique, Evan Fournier lui rend hommage.
« Vincent est le seul coach que j’ai eu, comme beaucoup d’autres joueurs d’ailleurs, parce que ça fait vraiment longtemps qu’il est là. (...) Je lui ai envoyé un message, je l’ai remercié pour ces belles années, ces belles campagnes qu’on a pu vivre ensemble. Et puis voilà. Maintenant il faut avancer. La fédération a pris sa décision. On ne sait toujours pas qui prendre la suite, donc j’attends un peu comme tout le monde ».