« Les playoffs, c’est fait de hauts et de bas. Il y aura des bons jours, et d’autres qui forgent le caractère. Aujourd’hui fait partie de ceux-là… En tant qu’équipe, on n’avait tout simplement pas l’énergie qu’on a d’habitude. Ce n’est pas une question individuelle, c’est une question collective. » Ces mots sont signés Pascal Siakam et ils résument la prestation des Pacers dans la 3e manche.

Alors qu'ils avaient la possibilité, devant leur public, de remporter une 3e victoire de suite, et ainsi de poser un pied et demi en finale de conférence, les partenaires de Tyrese Haliburton ont déjoué. Piégé par une zone très haute des Cavaliers, Indiana a perdu de sa superbe au point de perdre de 22 points ! Pour Rick Carlisle, tout est de sa faute.

L'énergie du désespoir

« C’était un très mauvais début de match, et cela s’est confirmé pendant à de nombreux moments du match, » déplore le coach d’Indiana. « Clairement, je n’avais pas bien préparé ces gars pour ça. Tyrese a eu un match difficile et je dois en faire davantage pour le mettre dans de meilleures situations afin qu’il puisse avoir de meilleurs tirs. »

Haliburton a effectivement été le plus gêné par cette zone, au point de finir avec 4 points et 5 passes. Mais de manière générale, les Pacers ont manqué d'agressivité. « Cleveland a très bien joué. Ils ont joué avec l’énergie du désespoir, » insiste Rick Carlisle. « Ils ont joué comme ils devaient le faire. Nous devons simplement nous donner à fond dès le tout début du match. Nous ne l’avons pas fait. Quand on commence par être menés 11-0, c’est qu’on n’est pas prêt, pas dans le bon état d’esprit. Il faut qu’on fasse mieux. »