Après avoir survolé la saison régulière, à l'Est, au point de remporter 64 victoires (un record sans LeBron James dans l'effectif), les Cavaliers ont attaqué les playoffs pied au plancher. Samedi soir, ils ont humilié le Heat, à Miami, de 37 points pour mener 3-0 dans la série.

Plus que l'écart final, et l'avance dans la série, c'est la sérénité dans le jeu et l'attitude qui impressionne.  « On veut véritablement prouver qu’on est à notre place » explique Evan Mobley, tout juste élu meilleur défenseur de la NBA. Et pourtant, samedi soir, les Cavaliers étaient privés de leur meneur All-Star, Darius Garland, et ça s'est à peine ressenti.

Mieux préparés

Pour Max Strus, qui a déjà joué une finale NBA avec Miami, ses coéquipiers ont pris de l'assurance et du métier en un an. Certes, les Cavaliers étaient très diminués la saison passée en playoffs, mais il se dégage une vraie force collective chez les joueurs de Kenny Atkinson, au point que huit à neuf joueurs sont interchangeables. Un luxe en playoffs.

« On est bien plus matures » constate Strus. « Ça vient avec le temps passé ensemble, plus on joue ensemble, plus on acquiert de l’expérience. Donc je pense qu’après les playoffs de l’année dernière, les gars sont revenus cette année prêts et mieux préparés. On peut dire qu’ils ont un peu mûri. Mais oui, c’est vraiment sympa de voir nos jeunes progresser, apprendre et se retrouver dans ces situations. »