Après une décennie à Golden State, où il a gagné trois titres NBA, Kevon Looney a décidé d'écrire la suite de sa carrière ailleurs. Chez les Pelicans précisément, avec lesquels il a signé un contrat de deux ans et 16 millions de dollars. Au moment de faire ses valises et de quitter sa franchise de toujours, il se souvient parfaitement de son meilleur souvenir avec le maillot des Warriors. « Game 2 contre Dallas, à domicile, au Chase Center. Troisième quart-temps », commence-t-il, en référence aux playoffs 2022.

« Je suis à la ligne des lancers-francs et, soudainement, de nulle part, j'entends un bruit du public. Je suis un peu perdu », poursuit-il. « J'ai entendu des chants “MVP, MVP” pendant des années. Pour Stephen Curry, Klay Thompson, Kevin Durant. J'ai joué avec des joueurs de ce calibre. Donc je sais les reconnaître, mais je ne comprenais pas ce que les spectateurs criaient. Je me suis demandé si Curry allait entrer en jeu. Je ne pensais absolument pas que c'était pour moi. On rêve de ça quand on est gamin, mais ça ne pouvait pas être moi, mais… C'était le cas ! »

Pour un joueur aux statistiques modestes, qui était un cadre mais pas un leader, comment réagir face à une telle réaction du public ? « Et quand je m'en suis rendu compte ? C'était un moment incroyable. J'avais déjà eu des “Loooon” du public, ce que j'adorais. Mais des “MVP” ? Pour moi ? Aussi longtemps que ma vie durera, c'est un moment que je n'oublierai jamais. Et Dieu merci, j'ai marqué mon lancer-franc. »