« Mon travail en NBA, c’est d’être professionnel, d’être prêt. » Kenrich Williams ne peut pas mieux résumer son match contre les Wolves, dans le Game 1 de la finale de conférence Ouest. Depuis le début des playoffs, en deux séries, il n'avait joué que quatre matches et 38 minutes au total.

« Il n’a pas joué des minutes vraiment importantes depuis le dernier match de la saison régulière. C’était il y a cinq semaines », insiste Mark Daigneault. « Il faut imaginer la quantité de travail invisible que cela demande pour rester en forme, pour entrer dans un match de playoffs, de finale de conférence, et pour être bon comme il l’a été. Là, ce travail se voit. C’est dingue. Il y a de la régularité, du professionnalisme, du mental. »

En dix minutes, le joueur va inscrire 8 points à 3/3 au shoot dont deux paniers à 3-pts et apporter de l'énergie à son équipe, en difficulté avant la pause. « Ça a apporté du souffle à l’équipe. Le mérite lui revient, il a fait une prestation importante », indique le coach du Thunder. « Il fut important. Il a été énorme », ajoute Isaiah Hartenstein. « Il a été une étincelle des deux côtés du terrain, en mettant des gros shoots, en faisant des stops », conclut Chet Holmgren.