Rodri est toujours sur son petit nuage. Plus de deux semaines ont passé depuis son sacre inattendu, très commenté et mérité à la cérémonie du Ballon d’Or, organisée à Paris le 28 octobre dernier au théâtre du Châtelet, mais le milieu de terrain continue de célébrer cette récompense prestigieuse tout en se pliant aux obligations médiatiques. Ainsi, c’est avec plaisir, et accompagné de son nouveau trophée qu’il ne quitte plus d’une semelle, que l’intéressé a accepté de revenir sur cette soirée au micro de la Cadena COPE et notamment les nombreux messages de soutien destinés à Vinicius Jr en Espagne, pourtant son propre pays.  

“J’aime que les gens puissent voter ce qu’ils ressentent et ce qu’ils veulent. Ce que je dis, c’est que nous sommes un pays particulier. En ce sens que je pense que nous sommes plus attachés à notre club qu’à notre pays, bien souvent. Ce n’est pas le cas dans d’autres pays. C’est mon sentiment”, a estimé Rodri, lui qui comprend donc que beaucoup d’observateurs, joueurs ou clubs militaient pour un sacre de l’ailier du Real Madrid. Soucieux d’apaiser les tensions, le joueur de Manchester City a ensuite tenté de désamorcer toute polémique liée au boycott de la cérémonie de la part de la Casa Blanca. 

"Chacun prend ses décisions" 

“Il n’y a aucun manque de respect envers qui que ce soit, c’est juste une autre histoire de rivalité. J’ai un énorme respect pour Vinicius, pour le Real Madrid, pour tous les joueurs qui ont eu la chance de gagner le Ballon d’Or (...) Ce n’est pas mon club. Ils avaient leurs raisons, leurs motivations. Je n’aurais pas agi de la sorte. Mais cela ne veut pas dire que c’était bien ou mal. Chacun prend ses propres décisions et c’est tout. Il n’est pas nécessaire d’y réfléchir davantage”, a-t-il déclaré avec sagesse, ne souhaitant pas rajouter de l’huile de le feu alors que la cicatrice de cette soirée clivante est encore ouverte dans la capitale ibérique. Mais comme sur le terrain, Rodri préfère faire preuve de sobriété, clairvoyance et discernement dans ses sorties médiatiques.