Dimitri Payet est cash sur Igor Tudor : “il a été très dur”
Lors d'une interview accordée à France Football, Dimitri Payet a partagé ses réflexions sur cette période difficile ainsi que sur son ancien entraîneur.
Âgé de 36 ans, Dimitri Payet vient de traverser l'une des saisons les plus éprouvantes de sa carrière au sein de l'Olympique de Marseille. Ayant été titularisé seulement 11 fois, le numéro 10 marseillais n'a jamais réussi à convaincre son ancien entraîneur, Igor Tudor. En étant constamment relégué sur le banc et n'ayant toujours pas remporté le moindre trophée, le joueur n’a pas hésité à se confier sur cette période difficile et sur ce que l'avenir lui réserve sous le maillot marseillais.
Un conflit avec son coach dès le début de la saison
Dès l’arrivée du technicien croate, Payet avait alerté sa direction sur les méthodes de son entraîneur.
“On ne le connaissait pas. C'est vrai que sur les premières séances et, notamment, lors du stage en Angleterre fin juillet, on a découvert tout d'un coup quelqu'un de rude et brutal. Dans sa façon d'être, dans ses paroles. Il était autoritaire. C'était complètement différent évidemment de Jorge Sampaoli. On a été un peu choqués. Après, chaque coach arrive avec de nouvelles idées, une nouvelle façon de jouer, mais ça ne doit pas enlever le côté humain. On peut parler tranquillement sans être tout le temps directif. C'est là que le groupe a été surpris car personne n'était habitué à ça. Moi, chacun sait que je suis un affectif, donc j'ai plus besoin avec un coach d'avoir un rapport “grand frère” ou “père” ”.
Le joueur regrette cette expérience
Toujours interrogé sur sa relation avec Tudor, le marseillais se défend sur ses intentions.
“Ce n'était pas de la défiance, plutôt une démarche de médiation, pour que chacun fasse un pas vers l'autre. Si certains comme moi sont montés au créneau, c'était pour le bien du groupe. Et je dis bien pour le bien de tout le monde, pas seulement pour trois ou quatre joueurs. On voulait alerter au-dessus pour que les choses redémarrent sur de bonnes bases. On ne peut pas commencer une saison si la moitié de l'équipe se frite avec l'entraîneur.” Avant de poursuivre. “Avec un peu de recul, il a été très dur, exagérément dur même, au début pour marquer son territoire, son arrivée, mettre les choses en place. Et, ensuite, ça a été un peu mieux. Pas à la cool, non, mais mieux, un peu plus souple.”