Football: Onze jours de procès pour Luis Rubiales
L’ex-président de la RFEF comparaîtra à partir du 3 au 19 février pour répondre des accusations qui pèsent sur lui dans l’affaire du baiser volé à Jenni Hermoso en finale de la Coupe du monde 2023.
Luis Rubiales en sait un peu plus sur le déroulement à venir de son procès. Après avoir appris mi-juin qu’il serait jugé à compter du 3 février prochain, l’ancien dirigeant du football espagnol sait à présent qu’il devrait comparaître à 11 reprises devant la cour. L’agence espagnole EFE a indiqué, ce mercredi 14 août, que le tribunal de l’Audience nationale de San Fernando de Henares a proposé 11 audiences : 3, 4, 5, 6, 10, 11, 12, 13, 17, 18 et 19 février. Des dates pas encore officielles mais qui devraient très bientôt être validées.
L’ancien dirigeant, aussi visé par une enquête pour faits de corruption par le tribunal de Majadahonda, risque deux ans et demi de prison ferme : un pour agression sexuelle et un an et demi pour coercition. Il lui est ainsi reproché d’avoir fait pression sur Jenni Hermoso pour qu’elle assure que le baiser donné était consenti. Deux ans de probation ont également été requis et une amende de 50 000 euros à verser à la victime en compensation du préjudice.
Hermoso demande à être protégée
Outre le parquet, la joueuse espagnole, victime de l’affaire, a également porté plainte, tout comme l’Association des footballeurs espagnols (AFE). L’internationale de 34 ans, en plus de la prison, a réclamé que Rubiales soit interdit de l’approcher à moins de 500 m et ne soit pas autorisé à la contacter pour une durée de 8 ans. Elle exige aussi une compensation financière de 50 000 euros, une somme aussi demandée aux autres accusés.
En effet, s’il est le personnage principal de ce procès, Luis Rubiales ne comparaitra pas seul puisque l’ancien directeur sportif de l'équipe masculine Albert Luque, l'ancien sélectionneur Jorge Vilda et le responsable du marketing de la Fédération, Rubén Rivera devront aussi répondre de leurs actes, après avoir contraint les joueuses à justifier les comportements déplacés de l’ancien dirigeant du football espagnol.