Qui voudra bien prendre la place de Thomas Tuchel ? La succession de l’entraîneur allemand du Bayern Munich commence à ressembler un mauvais épisode d’A la recherche de la Nouvelle Star. Ce jeudi 2 mai, le club bavarois a essuyé un nouveau camouflet dans ce dossier, érigé en priorité par ses dirigeants.

Dans un communiqué publié sur le site de la fédération autrichienne de football, Ralf Rangnick a ainsi fait savoir qu’il coupait court aux discussions entamées avec les Bavarois. "Je suis le sélectionneur de l'Autriche. J'apprécie vraiment cette tâche et je suis déterminé à continuer avec succès sur la voie que nous avons choisie. Je tiens expressément à souligner qu'il ne s'agit pas d'un rejet du FC Bayern, mais plutôt d'une décision pour mon équipe et nos objectifs communs. Nous nous concentrons entièrement sur l'Euro. Nous ferons tout notre possible pour aller le plus loin possible !", a ainsi expliqué le sélectionneur autrichien plus que jamais concentré sur la préparation de l’Euro 2024 (14 juin - 14 juillet) et l’entrée en lice de son équipe face à la France le 17 juin prochain à Düsseldorf.

Jamais deux sans trois

Présenté comme le favori pour le poste, Ralf Rangnick rejoint Xabi Alonso et Julian Nagelsmann qui avaient avant lui décliné la proposition bavaroise, préférant pour le premier poursuivre son œuvre au Bayer Leverkusen et le second à la tête de la sélection allemande. Cette décision, qui a ravi les dirigeants autrichiens, relance donc les spéculations sur le futur entraîneur du Bayern Munich.

Les dirigeants bavarois vont donc devoir activer d’autres pistes comme celle menant à Zinédine Zidane, un temps évoqué, en dénicher d’autres ou peut-être reconsidérer une improbable poursuite de la collaboration avec Tuchel, qui peut encore emmener le club en finale de la Ligue des Champions après le nul en demi-finale aller contre le Real Madrid (2-2). Le temps presse néanmoins avec une fin de saison qui s’approche et une autre à préparer.