Il aurait pu être "vexé" qu’on pense à lui presque par défaut, d’être le dernier d’une longue liste de prétendants. Vincent Kompany n’en a cure et serait même tenté de dire que les autres ont laissé passer leur chance. Pas lui. A 38 ans, l’appel du Bayern Munich était aussi inespéré que providentiel pour faire changer sa carrière naissante d’entraîneur dans une autre dimension. "Être entraîneur vous consume et occupe chaque minute de chaque jour. Depuis que j’ai commencé, je n’ai jamais eu le temps de penser à quoi que ce soit d’autre. Quand ils m’ont appelé, je n’avais pas de plan autre que de continuer mon travail à Burnley. Je suis une personne très réservée et j’étais chanceux que d’autres clubs s’intéressent à moi. Je crois que je suis heureux de faire ce que je fais", a-t-il déclaré.

Des preuves à faire

Un dévouement de tous les instants qui a peut-être convaincu les dirigeants bavarois de faire confiance à un entraîneur encore inexpérimenté et dont le seul fait d’arme est d’avoir permis à Burnley d’accéder à la Premier League après avoir remporté le Championship en 2023. Un passage éclair puisqu’il n’a pu empêcher la relégation du club cette saison. Qu’importe les raisons, Kompany sait qu’il ne sera pas jugé sur son passé récent mais sur ce qu’il réussira à accomplir en Bavière. Une chance comme celle-là ne se laisse pas passer, même dans un contexte si particulier. Le Belge l’a bien compris.