Coupe de France : Le grand retour de Presnel Kimpembe
Après deux ans d’absence, le défenseur du Paris Saint-Germain a refoulé une pelouse en compétition officielle et participé à la qualification de son club, qui a dominé Le Mans (2-0) en huitièmes de finale de la Coupe de France.
Il n’est pas dit que le Paris Saint-Germain et ses supporters retiennent grand-chose sportivement de cette froide soirée mancelle sinon une qualification en quarts de finale de la Coupe de France au bout d’un match sans grand relief (2-0). Si, ils retiendront aussi cette 81e minute, moment choisi par Luis Enrique pour enfin libérer Presnel Kimpembe.
"Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu des émotions comme ça. Elle était particulière. Tout le stade, même les supporters du Mans, m'ont acclamé. C'était chaleureux (…) Je ressens beaucoup de fierté, c’est un accomplissement, un grand pas vers l’avant. Ça a été très, très long mais je suis heureux et fier d’avoir pu contribuer à ce succès. Ces 10 minutes m’ont semblé très longues mais j’ai profité", a expliqué avec une certaine émotion le défenseur parisien, comblé d’avoir enfin pu renouer le fil de sa carrière rompu voilà presque deux ans en février 2023. Rompu comme son tendon d’Achille dont il a été opéré à deux reprises avant de connaître des rechutes qui ont retardé son retour à la compétition.
Après avoir longtemps repoussé l’échéance, argumentant publiquement vouloir attendre le bon moment et les bonnes conditions pour lui redonner sa chance, Luis Enrique a jugé que cette fin de match face au Mans, pensionnaire de National, était bien choisie pour refaire de Presnel Kimpembe un joueur de football professionnel.
Un soutien sans faille
S’il n’a pas fait grande impression, le principal intéressé n’a pas tant voulu s’attarder sur la forme que sur le soutien sans faille reçu tout au long de sa convalescence. "J'ai essayé de me préparer au mieux. Ça a mis le temps qu'il fallait. Je suis un guerrier, un soldat. J'ai beaucoup d'émotions ce soir. Pouvoir reprendre ce qu'on aime le plus après deux ans d'arrêt, c'est ouf. Mes coéquipiers m'ont toujours soutenu. C'est aussi des potes, pour certains ce sont des frères. On est une famille, on est unis. Dans la période que j'ai vécue, j'ai eu la chance d'avoir des coéquipiers qui m'ont toujours soutenu. Ils étaient derrière moi quand il le fallait", a-t-il dit au micro de beIN SPORTS.
Il faudra encore du temps, beaucoup de temps peut-être pour que le défenseur parisien retrouve le niveau qui était le sien avant sa grave blessure et qui avait fait de lui le capitaine du PSG et un cadre de l’équipe de France championne du monde en 2018. Néanmoins, ces 10 minutes dans la Sarthe un soir du 4 février 2025 resteront gravées dans sa mémoire et celle d’un club ravi de retrouver l’un des garants de son identité.