Après un peu plus de quatre ans à Marseille, Leonardo Balerdi fait figure d’ancien dans un effectif en constante mutation sous la présidence de Pablo Longoria. Un gage de valeur pour un défenseur qui a gagné en maturité et intégré la rotation de la sélection argentine.

Fort de son vécu au club, le joueur de 25 ans a endossé cette saison de nouvelles responsabilités. En effet, dès son arrivée l’été dernier, Roberto De Zerbi lui a confié le brassard de capitaine. Une promotion accueillie avec fierté par le principal intéressé. "Je ne sais pas si c'est le brassard mais il y avait beaucoup de changements. Ce n'est pas une excuse, mais beaucoup de choses ont changé. L'adaptation au système, plus de responsabilité avec le ballon, de nouveaux joueurs. J'apprends tous les joueurs, de joueurs comme Pierre-Emile Hojbjerg par exemple ou Adrien Rabiot. Je me sens bien avec l'équipe maintenant, ça m'aide aussi. Je me sens bien aussi en tant que capitaine. Je suis très content en ce moment", a commenté Leonardo Balerdi.

"On va faire mal"

A l’initiative de ce changement de statut, Roberto De Zerbi ne regrette pas son choix à l’égard de l’Argentin. "C'est un joueur déterminant. Quand je construis avec le club et le directeur sportif, je vois toujours les joueurs qui jouent au cœur des sources du jeu. Donc les défenseurs et milieux centraux, comme Balerdi. Ce sont ceux qui touchent le plus de ballons et qui permettent aux autres d'avoir des ballons propres", a expliqué l’entraîneur italien de l’OM.

Déterminant, l’Argentin le sera encore ce soir face à Lille en 16e de finale de la Coupe de France (à 21h10 sur beIN SPORTS 1). En effet, la menace lilloise sera forte et incarnée autant par Jonathan David que Rémy Cabella, et Balerdi aura la charge de diriger une défense marseillaise que son entraîneur espère moins permissive. "On concède encore un peu trop d'occasions. A Rennes, il y a eu des erreurs un peu bêtes. On deviendra une très grande équipe quand notre adversaire aura des difficultés à tirer. Là, on sera une grande équipe. Les buts encaissés ne sont pas énormes si on considère qu'il y a eu des buts quand le résultat était déjà scellé", a analysé De Zerbi. Dans ce contexte, le défenseur argentin veut "amener de la tranquillité" à ses partenaires. "On a fait ça contre Rennes. C'est ce qu'on doit faire. Quand on joue notre jeu, on se sent très fort. Si on joue de la même façon les 90 minutes, on aura des opportunités et on va faire mal", a-t-il prévenu. Reste à parvenir à traduire cela sur le terrain dans la ferveur du Vélodrome avec la pression d’un match couperet.