Coupe de France : Matvey Safonov prêt à s’imposer au PSG
Homme clé de la qualification parisienne à Lens, le gardien russe a expliqué se sentir de mieux en mieux à Paris après une logique période d’adaptation.
Ce ne sont pas les conditions hivernales qui régnaient à Lens hier soir qui ont dû perturber Matvey Safonov, tout à son aise dans le but du PSG. A Bollaert, le natif de Krasnodar a été le grand homme côté parisien, celui à qui le tenant du titre doit une bonne partie de sa qualification en 16es de finale de la Coupe de France.
Titularisé en l'absence de Gianluigi Donnarumma, sérieusement touché au visage après un choc avec Wilfried Singo, le gardien russe s’est distingué lors de la fatidique séance des tirs au but en détournant deux tentatives artésiennes (1-1, 4-3 t.a.b.). "Arrêter des penalties, c'est quelque chose de normal pour un gardien", n’en rajoutait-il pas au micro de beIN SPORTS comme s’il s’agissait d’une routine.
Mon premier entraînement était horrible
Qu’il accepte ou non les honneurs, Matvey Safonov s’est montré déterminant et sa performance est venue apporter du crédit à son recrutement lors du dernier mercato estival. Une arrivée intrigante pour les observateurs et qu’il a aussi dû digérer.
En effet, avant de rejoindre Paris, l’international russe n’avait jamais quitté Krasnodar où il est né donc et avait fait jusque-là toute sa carrière professionnelle depuis ses débuts en 2017 à 18 ans. "Mes six premiers mois sont intéressants, c'est un tout autre niveau pour moi. Evidemment, j'ai besoin d'un temps d'adaptation, mais je sais que désormais, c'est plus facile pour moi. Quand je suis arrivé ici, mon premier entraînement était horrible car tout allait très vite. J'avais besoin de temps pour hisser mon niveau, mais maintenant je suis prêt pour jouer et être ici", a commenté le gardien qui à 25 ans donne le sentiment d’être prêt à s’imposer dans le but du Paris Saint-Germain. Une mentalité qui a de quoi réjouir Luis Enrique, qui a encore répété vouloir maintenir sous pression ses gardiens et ne pas vouloir de hiérarchie figée entre Donnarumma, Safonov et Tenas. Le Russe l’a bien compris et entend faire bouger les lignes parisiennes comme il l’a montré à Lens.