Coupe du monde 2026 : L’Angleterre se confronte à la chaleur
En vue de la Coupe du 2026, Thomas Tuchel et son staff ont décidé d’imposer des tests physiques à leurs joueurs dans des conditions extrêmes de chaleur et d’humidité.
L’Angleterre n’a pas encore son billet pour la Coupe du monde 2026, mais elle s’y prépare déjà. À l’occasion de ce deuxième rassemblement de 2025, Thomas Tuchel et son staff ont mis en place une préparation spéciale.
Avant d’affronter Andorre à Barcelone dans le cadre des qualifications pour la compétition quadriennale de la FIFA, puis le Sénégal en match amical à Nottingham, les joueurs anglais s’entraîneront en partie sous des tentes chauffées. L’idée du staff britannique est de créer artificiellement les conditions climatiques (chaleur et humidité) qu’ils pourraient rencontrer dans un an aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Dans ces tentes thermiques, auxquelles de nombreux sportifs ont déjà eu recours, comme les équipes olympiques de France lors de leur préparation aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 notamment, les joueurs anglais subiront à Gérone des tests d’effort pour observer les réactions de leurs organismes.
Leurs résultats seront ensuite analysés pour déterminer la meilleure manière de répondre à ce stress environnemental et, surtout, pour individualiser les protocoles, chaque sportif ne réagissant pas de la même manière à une même contrainte. Thomas Tuchel n’a pas fait mystère du programme qui attend son groupe et lui a promis qu’il allait souffrir.
Tuchel en repérage aux États-Unis
Non content de faire subir cela à ses protégés, le sélectionneur allemand des Three Lions a déclaré qu’il se rendra aux États-Unis lors de la prochaine Coupe du monde des clubs afin d’éprouver par lui-même les conditions climatiques que sa sélection pourra rencontrer à l’été 2026. "Il est important de voir des matchs en Amérique, et à Miami, à trois heures de l'après-midi. C'est ce que je vais voir. Nous devons comprendre comment refroidir les joueurs, comment les faire boire. Quelles sont nos options ? Nous verrons parce que c'est après la saison, donc ce sera très similaire. L’expérience réelle est pour les joueurs, mais j’ai fait la pré-saison à Orlando et je serais très surpris si nous ne souffrons pas. La souffrance est l’un des grands titres de cette Coupe du monde", prédit l’ancien technicien du Paris Saint-Germain et du Bayern Munich.
D’après la BBC, 14 des 16 stades qui accueilleront les matchs du Mondial 2026 pourraient être soumis à des conditions climatiques dites extrêmes. À Dallas, par exemple, la température en juin et juillet dépasse 80 % du temps les 28 degrés, avec un taux d’humidité avoisinant les 60-70 %. De quoi mettre à rude épreuve les organismes des sportifs de haut niveau.