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Pays-Bas : la nouvelle vie carcérale compliquée de Quincy Promes
Le média néerlandais De Telegraaf a révélé vendredi les difficiles conditions de détention de Quincy Promes dans une prison d'Al Aweer, près de Dubaï.
La justice néerlandaise a condamné le joueur néerlandais du Spartak Moscou Quincy Promes (32 ans) à six ans de prison pour trafic de cocaïne. Au début du mois de mars, il a été arrêté pour "infraction locale" aux Emirats arabes unis à Dubaï et a été incarcéré dans une prison à Al Aweer, près de cette même ville, en attendant son extradition dans son pays.
Quincy Promes a été confronté à des conditions particulièrement difficiles dans son quotidien, comme le rapporte vendredi une enquête du média néerlandais De Telegraaf.
Entre surpopulation carcérale et privations
Si la cellule de Quincy Promes est censée accueillir cinq personnes, il y a en fait jusqu'à 20 prisonniers, dont certains sont endormis sur le sol. L'ancien sevillan serait placé dans une cellule avec quatre autres détenus néerlandais qui attendraient également leur extradition, ainsi que des Pakistanais, des Égyptiens et des Indiens, souvent toxicomanes, qui ne connaissent absolument pas son passé de footballeur.
Les actes de viol sont également très répandus dans cette prison où il y a peu de gardiens. Dès leur arrivée, tous les détenus doivent avoir le crâne rasé. Lorsque les cheveux sont considérés comme étant trop longs, ils sont punis en étant privés de télévision ou d'appels téléphoniques.
Finalement, même s'il est autorisé à pratiquer du sport trois fois par semaine, le joueur aux 50 sélections avec les Oranje ne pourrait pas s'entraîner, faute d'équipement. Il est donc incapable de s'entretenir physiquement et de bénéficier d'une hygiène de vie adéquate.