Organiser une grande compétition est un réel défi. Alors que la tendance est à la mutualisation des frais via des organisations communes, l’Allemagne a pris le pari d’assumer seule l’Euro 2024. Une réussite sportive indéniable avec le sacre de l’Espagne (victoire en finale contre l’Angleterre, 2-1) mais aussi populaire.

La fierté des Allemands

Mandatée par l’UEFA, le cabinet Nielsen Sports a publié une étude sur l’impact économique de la compétition européenne et aurait estimé que les recettes générées par l’évènement auraient atteint 7,44 milliards d’euros. Ces revenus, reposant à 90 % sur les détenteurs de billets, englobent la billetterie, les produits dérivés mais aussi les transports, les hébergements et les dépenses du quotidien. "L'Allemagne s'est révélée être un pays amoureux du football, un hôte amical et un partenaire fiable pour l'organisation de grands événements sportifs", s’est félicité le président de la fédération allemande de football Bernd Neuendorf, ravi de voir l’impact positif de l’Euro 2024 tant au niveau économique, que sportif et sociétal, 85 % des Allemands, interrogés dans le cadre de l’étude, se disant fiers d’avoir accueilli leurs voisins européens.

Un exemple dont espère s’inspirer le Royaume-Uni. En effet, dans 4 ans, l’Angleterre, l’Ecosse, le Pays de Galles, l’Irlande du Nord et l'Irlande se partageront la compétition.