L’Espagne a enlevé une première épine du pied de l’équipe de France. En s’imposant hier soir sur la plus petite des marges face à l’Albanie (1-0), la Roja a offert son billet pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024 aux Bleus. Un joli cadeau mais ces derniers ne s’en contenteront pas. Didier Deschamps l’a dit en conférence de presse, lui et ses joueurs n’ont qu’une idée en tête, finir par une victoire et surtout à la première place du Groupe D. Un objectif qui ouvrait les possibilités pour la suite mais nous y reviendrons.

Trois cas de figure possibles

Pour finir devant tout le monde, les vice-champions du monde ont trois options mais aucune qui ne dépend que d’eux. Dans le premier scénario, ils finiront premiers s’ils l’emportent contre la Pologne et que dans le même temps les Pays-Bas ne gagnent pas contre l’Autriche.

En cas de victoire des Pays-Bas, c’est le scénario 2, Kylian Mbappé et ses partenaires devraient alors gagner aussi mais en ayant un plus grand écart afin de prendre l’avantage à la différence de buts. Enfin, si la France fait match nul, alors elle devra compter sur un nul des Néerlandais avec pour condition de marquer deux buts de plus que ces derniers.

Une défaite contre la Pologne, déjà éliminée, ruinerait toutes les chances françaises de finir en tête et exposeraient même à finir 3^e si d’aventure l’Autriche battait les Bataves.

Une partie de tableau à éviter

Finir premier n’a rien d’anodin car cela permettrait aux Tricolores de s’offrir un huitième de finale plus "abordable" et surtout de basculer dans une moitié de tableau nettement moins dense. En effet, ils basculeraient du côté de l’Italie et la Suisse, seules qualifiées de ce côté pour l’instant, en attendant probablement l’Angleterre et peut-être la Belgique. Dans l’autre moitié, l’Espagne, l’Allemagne et le Portugal sont déjà là et devront en découdre pour se frayer un chemin jusqu’à la finale.

Les Bleus seraient donc bien avisés de ne pas commettre d’impair contre la Pologne, d’enfin débloquer leur compteur de buts, puisque la seule réalisation tricolore dans le tournoi est venu d’une tête contre son camp du malheureux Maximilian Wöber.