Il y a eu Franck Ribéry et Arjen Robben. Il y a aujourd'hui Kingsley Coman et Michael Olise. Le style est peut-être différent, mais l'idée reste la même : apporter de la folie sur les ailes dans le jeu structuré du Bayern Munich.

La méthode porte pour l'instant ses fruits pour le club bavarois sur cette Coupe du Monde des Clubs au nouveau format, avec pour épauler ce duo de choc un Serge Gnabry pour tourner autour du finisseur Harry Kane.

Excellents dans la percussion, par leur vitesse d’exécution, et leur qualité de finition, les deux ailiers français ont de quoi poser des problèmes au PSG sur ce quart de finale, au sein d'une formation munichoise qui rêve de faire tomber le dernier vainqueur de la Ligue des Champions.

Kingsley Coman, un mauvais souvenir de plus à exorciser ?

A gauche, on devrait donc retrouver Kingsley Coman. Sorti sur blessure face à Flamengo en huitième, l'ailier français s'est rapidement remis et serait en mesure de tenir sa place. Le Parisien de naissance n'a peut être pas brillé sur le plan statistique cette saison (9 buts et 5 passes décisives en 44 matchs, toutes compétitions confondues avec le Bayern), mais il est arrivé en forme pour cette Coupe du Monde des Clubs.

C'est lui qui a notamment ouvert le bal face à Auckland City avec un premier but de la tête puis une passe décisive pour le but de Sacha Boey avant de s'offrir un doublé suite à un festival individuel conclu d'une frappe du gauche pour le but du 4-0.

En Ligue des Champions, lorsque les deux équipes s'étaient affrontées en Allemagne lors de la cinquième journée de la phase de groupes fin novembre (1-0), Kingsley Coman avait également été le joueur le plus dangereux côté munichois avec trois occasions franches dont une tentative de lob de l'extérieur du pied ratée de peu après avoir déposé Achraf Hakimi à la course.

Mais Kingsley Coman, c'est surtout le bourreau du PSG de la finale de Ligue des Champions 2020 remportée par le Bayern Munich grâce à l'unique but du match signé de l'ailier formé au sein même du club parisien. Comme ce fut le cas avec Leo Messi lors du huitième de finale face à l'Inter Miami, le PSG a ainsi l'occasion de conjurer le sort pour de bon en prenant sa revanche sur le terrain dans un match à élimination directe.

Michael Olise, l'imprévisible

A droite, ce sera son pendant Michael Olise qui pourrait donner du fil à retordre à Nuno Mendes. Le prodige international français a tout cassé pour sa première saison sous le maillot du Bayern avec 20 buts et 22 passes décisives en 53 matchs !

Lui aussi, a encore du gaz sur cette fin de saison, et s'est encore montré décisif en phase de groupes en délivrant les siens face à Boca Juniors d'une frappe imparable du gauche à la 84e minute (2-1). Il sera encore aujourd'hui le joueur imprévisible qu'il peut être, par ses dribbles, ses prises de décisions, et sa finition clinique.

« Il peut faire la différence à tout moment grâce à son pied gauche, son dribble, sa qualité de passe et bien sûr, sa finition, comme on peut le voir dans cette compétition. On a beaucoup de joueurs qui peuvent aussi faire la différence, mais c'est clair qu'il fait partie des meilleurs en ce moment », a récemment déclaré son coéquipier Raphaël Guerreiro.

Encore une fois, ce sera au PSG de faire le maximum en équipe dans son pressing notamment pour essayer de diminuer leur capacité de nuisance, sous peine de passer une fin d'après midi compliqué au Mercedes Benz Stadium d'Atlanta.