Le Paris Saint-Germain est de retour sur terre. Autrice d’une saison fantastique ponctuée par un quadruplé retentissant, historique, et ainsi promue au rang de grande favorite de cette finale de Coupe du monde des clubs, la formation de la capitale est cette fois tombée sur un os. Opposés ce dimanche à Chelsea pour conclure cet exercice en beauté avec un nouveau trophée dans leur escarcelle, les hommes de Luis Enrique ont en effet littéralement sombré avec fracas sur la pelouse du MetLife Stadium de New York (3-0). Dépassé dans tous les compartiments du jeu par des Blues engagés, inspirés et impitoyables, le PSG est ainsi passé totalement à côté de sa finale, tandis que Chelsea s'est montré à la hauteur de l'événement pour être sacré champion du monde. Pour comprendre l’ampleur de la fessée infligée par les hommes d’Enzo Maresca, il suffit de se plonger dans les chiffres.

Incapable de répondre au défi physique et tactique imposé par son adversaire du jour dans les premières minutes de cette finale, le club de la capitale a failli comme rarement en première période. C’est simple, le récent vainqueur de la Ligue des champions n'avait plus été mené par au moins 3 buts d'écart à la mi-temps d'un match en compétition internationale depuis le 15 janvier 1997 contre la Juventus en Supercoupe de l'UEFA (4-0). Et si le collectif parisien, pourtant si séduisant et dominant depuis plus de six mois à chacune de ses sorties, s’est fait avoir comme un bleu face aux Blues ce dimanche, Luis Enrique est également tombé de haut. Très haut. Réputé pour répondre présent dans les grands rendez-vous, avoir toujours le dernier mot lorsque l’enjeu est au plus haut, le technicien ibérique voit ce revers mettre fin à une incroyable série.

11 sur 12 pour Luis Enrique

Face au collectif londonien parfaitement huilé et préparé à livrer bataille face à la meilleure équipe d’Europe de la saison, Luis Enrique a en effet concédé sa première défaite en douze rencontres sur le banc en finale de clubs sur un match sec en compétition officielle. Une statistique impressionnante qui en dit long sur la performance de haut niveau réalisée par les protégés d’Enzo Maresca. Pourtant si prompt à trouver la bonne formule en finale lors de son passage au FC Barcelone ou depuis son arrivée à Paris, Luis Enrique a cette fois calé, incapable de redresser le navire lorsqu'il a commencé à tanguer. Pour sa première saison sur le banc des Blues, le coach italien aura donc non seulement réussi à remporter la Ligue Europa Conférence et la Coupe du monde des clubs, mais aussi à trouver la bonne formule pour faire déjouer le maître tacticien Luis Enrique. Comme quoi, toutes les séries, aussi belles et folles soient-elles, ont une fin.