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Coupe du Monde des Clubs : qui pour arrêter le PSG ?
Les Parisiens ont débarqué aux Etats-Unis auréolés de leur premier titre de champion d'Europe et seront l'équipe à abattre pour tous les prétendants en lice pour la Coupe du Monde des Clubs. Et ils sont nombreux !
C'est la cerise sur le gâteau pour terminer la saison. Le nouveau format de la Coupe du Monde des Clubs avec 32 équipes sur la ligne de départ promet une belle empoignade pour les quatre semaines à venir.
Au sommet de la pyramide, on trouve le Paris Saint-Germain, tout juste sacré champion d'Europe après son succès retentissant 5 à 0 en finale de la Ligue des Champions, et qui va devoir affronter une meute habitée que par une seule envie, faire tomber la bande la bande de Luis Enrique !
Pour les Parisiens, l'objectif est clair : gagner pour boucler une saison historique de la meilleure des manières.
« C'était génial d'être champion d'Europe. C'est la première fois pour le club. Maintenant, il est temps de participer à la Coupe du Monde des clubs et d'essayer de la remporter », a ainsi lancé Luis Enrique après avoir posé le pied sur le sol américain.
City et l'effet Cherki
La mission du PSG s'annonce loin d'être évidente au regard du CV de ses concurrents. Les quatre principaux se nomment Manchester City, tenant du titre, le Real Madrid, le Bayern Munich et l'Inter Milan, forcément très revanchard après l'humiliation subie en finale de la Ligue des champions.
Les Citizens sortent d'une saison délicate mais on peut compter sur Pep Guardiola pour présenter l'équipe la plus compétitive possible, avec une force collective qu'il faudra à nouveau prendre très au sérieux. De plus, Man City vient de récupérer Rayan Cherki au sortir d'un rassemblement en Bleu où l'ancien lyonnais a marché sur l'eau.
Comme il l'a fait avec l'Equipe de France pour sa première sélection, le meneur de jeu a montré sa capacité d'adaptation et pourrait ainsi frapper très fort dès ses premiers pas avec les Blues.
La première de Xabi Alonso avec le Real Madrid
Le Real Madrid a manqué d'homogénéité cette saison entre la qualité de son attaque et les fébrilités de sa défense. Pour redresser la barre, c'est Xabi Alonso qui a été appelé à la rescousse pour succéder à Carlo Ancelotti et essayer de donner un nouveau cadre de jeu à une équipe qui ne manque pas de talents et qu'on ne présente plus.
L'ancien milieu de terrain est parti en mission commando après avoir eu un temps limité pour préparer sa première grosse échéance. Mais on peut être sûr que ses principes de jeu transpireront sur le terrain et que les Madrilènes pourraient (eux aussi) afficher un visage revanchard après une saison bouclée sans titre « majeur ».
Le Bayern et l'Inter taillés pour aller au bout
Le Bayern Munich et l'Inter vont eux aussi débarquer avec une grande détermination et l'envie de se racheter. Champions d'Allemagne, les Munichois ont lâché prise dès les quarts de finale de la Ligue des Champions (face à l'Inter) mais demeurent une équipe structurée, talentueuse et suffisamment étoffée pour jouer dans les yeux avec les meilleurs d'Europe.
L'Inter a pour sa part tout perdu sur le sprint final : la Coupe d'Italie après un revers en demie face au Milan AC, le Scudetto lâché sur le fil face à Naples et la finale de la Ligue des Champions, durant laquelle les Nerazzurri sont passés complètement à côté.
Comme pour les autres prétendants, l'Inter Milan n'en reste pas moins une équipe redoutable, avec à sa tête un « coach à grinta » en la personne de Christian Chivu pour remplacer Simone Inzaghi.
Gare à la fatigue !
Le premier ennemi des Parisiens se situe sans doute au cœur du vestiaire. Au terme d'une longue saison, il faudra en effet surveiller l'état de fatigue général du groupe de Luis Enrique, qui a déjà disputé 58 matchs sur l'exercice 2024-2025 et va donc tâcher de prolonger le plaisir le plus longtemps possible.
La première alerte est venue d'Ousmane Dembélé, qui s'est blessé à la cuisse lors de la demi-finale de la Ligue des Nations face à l'Espagne la semaine dernière. Si l'attaquant parisien a quand même fait le déplacement, le staff parisien devra aussi surveiller d'autres joueurs majeurs qui ont multiplié les efforts depuis le mois de juillet. La chaleur, l'exigence de Luis Enrique sur le plan physique dès la perte du ballon, et la qualité des adversaires, qui promette des matchs à enjeu, seront autant d'éléments à prendre en compte.
Pour rappel, le Groupe B du PSG est notamment composé de l'Atletico Madrid, un autre « outsider » de choix qui s'était imposé au Parc des Princes lors de la phase de groupes de la Ligue des Champions (1-2) et constituera un obstacle supplémentaire sur le chemin des Parisiens.