La Liga : Carlo Ancelotti au secours de Kylian Mbappé
Alors que son attaquant a connu une première sans flamme au Santiago-Bernabéu, le manager italien n’a pas changé de discours à son égard et lui conserve sa pleine confiance.
Ce n’est pas un deuxième match sans marquer qui va faire changer d’avis Carlo Ancelotti. Du haut de ses 65 ans, l’Italien connaît trop bien le football pour s’emballer et ce n’est pas la nouvelle terne prestation de Kylian Mbappé qui va l’émouvoir outre mesure.
Hier soir, l’ancien parisien avait rendez-vous avec Santiago-Bernabéu pour sa première dans sa nouvelle maison. Or, un premier rendez-vous est souvent source de stress et de maladresses. Tout champion du monde qu’il est, le natif de Bondy s’est emmêlé les pinceaux et a gribouillé son match contre Valladolid, laissant à Endrick l’honneur de marquer son premier but pour le Real Madrid et de réussir sa présentation. De quoi frustrer les supporters merengues mais pas Carlo Ancelotti qui a défendu son attaquant et son positionnement en pointe. "Mbappé est spectaculaire devant. Il est très rapide, bouge bien sans le ballon. Il a eu trois chances. Je pense que dans cette position, il marquera comme il l’a toujours fait. Je ne pense pas qu’il a à jouer à gauche ou à droite. Il marquera à nouveau des buts", a expliqué l’Italien.
Des automatismes à affiner
De son côté, le principal intéressé refusait de commenter outre mesure sa performance personnelle, encore une fois décevante après celle à Majorque lors de la 1ère journée de la Liga, préférant se concentrer sur la victoire obtenue (3-0). Si le public madrilène est encore indulgent, Mbappé sait qu’il devra rapidement se montrer décisif pour gagner son cœur. Un point qui passera par l’apprivoisement de ce poste d’avant-centre qu’il s’est forcé à occuper déjà lors de la fin de son aventure au PSG et dont il ne maîtrise pas encore tous les aspects. Au-delà du poste, ce sont aussi les automatismes qui manquent au capitaine de l’équipe de France, encore en phase d’apprentissage des systèmes préférentiels madrilènes et dont les coéquipiers cherchent aussi à comprendre sa manière d’évoluer sur le terrain. "On doit être capable de s’adapter à tous les nouveaux styles de jeu. On a beau avoir joué pendant 2-3 ans avec d’autres coéquipiers, il faut continuer de grandir, de mûrir, d’évoluer", a prôné après la rencontre Federico Valverde, auteur de l’ouverture du score en début de seconde période.
Un apprentissage pour tout le monde qui demandera encore du temps et occasionnera d’autres sorties approximatives en attendant que tout se mette en place.