La Liga : Diego Simeone salue l'arrivée de Xabi Alonso
Dans une interview au journal argentin La Nación, l’entraîneur de l’Atlético de Madrid a commenté l’arrivée de son homologue espagnol sur le banc du Real Madrid.
La saison prochaine, Diego Simeone ne serrera pas la main de Carlo Ancelotti lorsque viendra l’heure d’affronter le Real Madrid. Après trois saisons à croiser l’Italien à chaque derby de Madrid, l’Argentin livrera sa bataille tactique à Xabi Alonso. Un nouveau venu qu’il a déjà eu l’occasion de croiser lorsque ce dernier évoluait avec le maillot merengue et que lui était déjà sur le banc de l’Atletico de Madrid.
Bien qu’il sache que l’opposition sera rude, il estime que le choix opéré par la direction du Real Madrid de le recruter est le bon. "Il recrute un joueur du cru, un homme qui comprend les besoins du club qu'il rejoint, qui connaît le président, les gens, le terrain", juge-t-il lors d’un vaste entretien accordé à La Nación.
Au-delà du passé madrilène du champion du monde 2010, Diego Simeone a été bluffé par les débuts d’entraîneur du Basque et lui voit un avenir brillant. "Il a une façon de travailler, et ce qu'il a accompli jusqu'à présent est magnifique ; l’avant-dernière saison, à Leverkusen, a été supérieure, voire extraordinaire. Je suis convaincu qu'il fera jouer le Real Madrid comme il comprend le football, comme Luis Enrique le fait à Paris, par exemple", n’a pas hésité à comparer l’Argentin, qui fera tout son possible pour contrecarrer les plans merengues.
Enthousiaste pour Carlo Ancelotti
S’il a hâte d’en découdre avec son nouveau rival, le bouillonnant entraîneur colchonero a également eu quelques mots pour commenter la nouvelle vie de Carlo Ancelotti. Certainement heureux de ne plus avoir à affronter l’Italien, il s’est réjoui de sa nomination comme sélectionneur du Brésil. "L’arrivée de Carlo au Brésil, pour lui en tant qu’entraîneur, est merveilleuse. Il va chercher de nouvelles expériences, une autre expérience dans un pays qui aime le football, qui a un style, et qui traverse une période de générations qui ne sont peut-être pas comme celles qu’il a connues", a-t-il d’abord salué.
En effet, l’ancien technicien du Paris Saint-Germain ou de l’AC Milan s’est vu confier la tâche de redorer le blason d’une Canarinha devenue terne et en quête de repères collectifs et de certitudes sportives. Surtout, il lui a été demandé de gagner la Coupe du monde 2026. Un défi hors norme au regard du contexte et de la concurrence. Ignorant s’il parviendra à décrocher la sixième étoile du Brésil dans un peu plus d’un an, Diego Simeone est convaincu que son ancien adversaire connaîtra le succès en Amérique du Sud. "Je suis sûr qu'il va guider tout cela car, pour moi, c’est le meilleur en matière de management. Absolument le meilleur. Et il l’a démontré au Bayern Munich, à Chelsea, à Milan, à la Juventus, au Real Madrid... et il a toujours très bien réussi en tant qu’entraîneur. Ses équipes étaient toujours organisées", l’a-t-il encensé dans le quotidien argentin.
Au-delà de la rivalité, Diego Simeone sait reconnaître la valeur de ses pairs, qui ont dû accueillir ses marques de reconnaissance avec beaucoup d’honneur.