La Liga : Un changement clé pour la santé de Pedri
Après plusieurs saisons perturbées par les pépins musculaires, le milieu de terrain du FC Barcelone a confié à RAC 1 qu’il avait modifié sa façon de s’entraîner pour protéger son corps.
Malgré les retards qui s’accumulent dans les travaux de rénovation du Camp Nou, le FC Barcelone vit une saison de rêve au sommet de la colline de Montjuïc. Leader de la Liga à égalité avec le Real Madrid, mais avec un match en plus à jouer, et engagé en demi-finales de la Coupe du Roi ainsi qu’en quarts de finale de la Ligue des champions, le club blaugrana brille sur tous les tableaux.
Mieux encore, porté par son trio Robert Lewandowski-Lamine Yamal-Raphinha, le FC Barcelone peut se targuer de disposer de l’attaque la plus flamboyante et prolifique d’Europe. Si les mérites et le talent du trio polono-ibérico-brésilien sont incontestables, leur réussite repose également sur un collectif parfaitement huilé par Hansi Flick, dont le rouage essentiel se nomme Pedri. Placé au cœur de la machine, le milieu de terrain originaire des Canaries rayonne dans sa zone et fluidifie le jeu des siens en phase offensive, tout en soulageant sa défense par son volume de course et son intelligence. Une influence retrouvée après trois saisons de galère sur le plan physique, marquées par des pépins musculaires à répétition. Cette saison, il n’a manqué qu’une seule des 43 rencontres disputées par son club, en raison d’une grippe.
Des étirements à la place de la musculation
Conscient d’avoir trop tiré sur la corde par le passé, Pedri a surtout compris que sa manière de travailler n’était pas la bonne. Invité de l’émission Tu diràs sur RAC 1, l’international espagnol a expliqué avoir modifié sa façon de s’entraîner afin de mieux préserver son corps. "Je n'ai rien changé en termes d'alimentation, mais j'ai changé ma façon de m'entraîner. Maintenant, je ne soulève plus de poids, je fais plus d'étirements avec des élastiques. Personnellement, cela me convient mieux et je pense que c'est l'une des méthodes que j'ai trouvées pour me sentir à l'aise", a-t-il révélé.
Une nouvelle approche plus conservatrice dont il tire une plus grande force. "Je n'ai pas peur de me blesser, je me sens très bien et je considère que c'est une chose du passé", a ajouté le joueur de 22 ans, plus épanoui que jamais sous les ordres d’Hansi Flick. Un manager qui lui a confié de nouvelles responsabilités et dont il a encore loué les méthodes. "Quand vous dites que nous nous entraînons différemment maintenant, tout le monde pense que c'est pour dénigrer le travail de Xavi, et ce n'est pas le cas. Aujourd'hui, l'équipe vole, presse en première ligne pendant 90 minutes, et c'est ce que Flick a apporté et ce qui a changé. C'est un entraîneur qui, lorsqu'il s'agit d'être sérieux, comme un bon Allemand, est assez strict, et lorsqu'il s'agit de s'amuser et de plaisanter, je pense qu'il est aussi le premier", a décrit Pedri au micro de RAC 1.
Le rêve d’une finale de C1 contre le Real
Bien dans son corps et dans sa tête, libéré sur le terrain et affirmé dans le vestiaire blaugrana, l’international espagnol donne sa pleine mesure dans un exercice où il ne s’interdit rien. "Il faut rêver grand", assure-t-il, et il se prend à imaginer une finale de Ligue des champions contre le Real Madrid le 31 mai prochain à Munich. "Je signerais, car cela signifierait que nous serions en finale. Je ne pense pas que nous devions avoir peur de qui que ce soit", a-t-il affirmé.
Une perspective encore lointaine pour le FC Barcelone et Pedri. Avant d’y songer, ce dernier a déjà rendez-vous avec sa sélection pour la double confrontation en quarts de finale de la Ligue des nations contre les Pays-Bas. La première manche est programmée demain à 20h45 à Rotterdam, avant un retour dimanche à Valence.