Lamine Yamal n’a pas encore 18 ans et déjà le monde du football est à ses pieds. Révélé à 15 ans quand Xavi l’a lancé chez les professionnels en avril 2023, le joueur formé au FC Barcelone n’a depuis cessé de prendre du poids dans le système offensif blaugrana. Cette saison, avec ses 18 buts et 25 passes décisives toutes compétitions confondues, il a encore pris une nouvelle dimension aux côtés de Raphinha et Robert Lewandowski, avec qui il a noué une réelle complicité technique.

Transfiguré par le titre de champion d’Europe conquis par l’Espagne et auquel il a largement contribué, Lamine Yamal s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs du monde. Sa prestation en demi-finales de la Ligue des champions contre l’Inter Milan l’a confirmé. À l’aller, il a fait vivre un véritable calvaire à Federico Dimarco, au point d’obliger Simone Inzaghi à le remplacer prématurément. Au retour, les prises à deux, voire à trois, n’ont pas suffi à le museler, et il a transpercé à sa guise la rugueuse défense nerazzurra. Une prestation sensationnelle qui n’a malheureusement pas permis au FC Barcelone de vaincre l’Inter Milan dans cette double confrontation de légende.

"C'était vraiment fabuleux"

Pour autant, celle-ci a marqué les esprits, et notamment celui de Zinédine Zidane. "Quand on le voit jouer, par exemple, la deuxième mi-temps contre l'Inter en demi-finale de la Ligue des champions, je n'ai jamais vu ça de ma vie", s’est-il extasié en marge d’un évènement organisé par Adidas. Non content de s’arrêter à ce simple constat, il a poursuivi son éloge. "C'est impressionnant de voir quelqu'un qui maîtrise son art comme ça sur le terrain. C'était vraiment fabuleux de le voir comme ça, c'est pour ça qu'on a tous apprécié", a raconté la légende française du football, qui a simplement apprécié le spectacle offert par le jeune prodige de 17 ans.

L’ancien joueur et entraîneur du Real Madrid n’est pas le seul à avoir avoué son admiration pour le natif d’Esplugues de Llobregat. Simone Inzaghi avait concédé en conférence de presse après la manche aller à Montjuïc que Lamine Yamal était un joueur comme on en voyait tous les 50 ans. Une appréciation partagée par Wojciech Szczęsny, qui a pu observer (et subir) au quotidien le talent naissant du jeune prodige.

À un âge où la plupart des enfants normaux planchent sur leurs révisions du baccalauréat, Lamine Yamal a posé une colle à ses adversaires, sur laquelle ils n’ont pas fini de plancher pour les années à venir.