Jocelyn Gourvennec, l’ancien entraineur du FC Nantes, aimerait rebondir dans le championnat allemand, a-t-il expliqué dans le podcast football de beIN SPORTS « Les Matchs de ma Vie ».

Gourvennec, dont la mère vivait en Allemagne et était professeur d'allemand en France, a passé sa carrière de joueur en France, malgré quelques sollicitations d’Angleterre et de l’Espagne. Désormais, celui qui a lancé sa carrière d’entraineur avec une victoire en finale de la Coupe de France avec l’En Avant Guingamp en 2014 (2-0 contre Rennes), vise une expérience en Bundesliga.

 « Ma dernière expérience, c’était la saison dernière à Nantes, ça s’est fini un peu en queue de poisson, » explique Gourvennec au micro de beIN SPORTS. « J’étais très déçu parce que c’était une mission, un club important pour moi et ça ne s’est pas passé comme je voulais, en tout cas pas terminé comme je voulais : bien trop tôt. J’ai laissé passer quelques semaines. Pendant l’été, j’ai mûri mon souhait, mon futur projet. Je me suis donné les moyens de pouvoir aller entrainer à l’étranger, et si c’est possible, spécifiquement en Allemagne. 

« Ma mère a grandi en Allemagne et pour pleins de raisons, j’ai une relation un peu spéciale avec l’Allemagne. Donc j’ai repris beaucoup de cours d’allemand pour me remettre à niveau et avoir un niveau correct ou suffisamment correct pour pouvoir coacher là-bas, parce que les clubs allemands veulent que l’entraineur parle allemand. » a-t-il poursuivi.

Jocelyn Gourvennec, qui a remporté le Trophée des Champions en 2021 avec Lille, contre le PSG, a noué beaucoup de contacts en Allemagne ces derniers temps : « Je fais un séjour tous les mois en Allemagne pour aller rencontrer des acteurs du foot allemand, des anciens joueurs, des entraineurs, des agents, des chercheurs d’université aussi. Visiter des clubs, voir beaucoup de matchs. Je fais tout ça pour m’imprégner de ça et mieux connaitre le championnat allemand - la première et deuxième division. Le championnat allemand est passionnant. Il y a des ambiances de dingues même en 2. Bundesliga et 3. Bundesliga. J’ai vu un match de 4^e division (Regionalliga) l’équivalent du National 2 chez nous. Un match à Duisbourg où il y avait 30 000 personnes. J’avais l’impression de me retrouver à la Meinau à Strasbourg tout en bleu et blanc un stade qui ressemble à celui de Strasbourg. C’est des ambiances de dingues. »

 Gourvennec, qui dit qu'il n'exclut rien si une opportunité se présente ailleurs, est néanmoins très enthousiaste à l’idée de travailler dans le football allemand : « C’est mon projet du moment. Je ne sais pas où ça me mènera mais en tout cas, ça me prend du temps, de l’énergie, ça me donne beaucoup d’envie. Je regarde toujours beaucoup de matchs. Je ne sais pas si demain j’aurai une opportunité. En tout cas je me donne les moyens et on verra ce que le football nous réserve. »