Liga Portugal : José Mourinho nommé entraîneur du SL Benfica
Quelques semaines après avoir été remercié par le Fenerbahçe, José Mourinho est de retour sur un banc, celui du SL Benfica.
Ce n’était qu’une question d’heures, c’est désormais officiel. José Mourinho s’est engagé, ce jeudi 18 septembre, en faveur du Benfica Lisbonne. "Sport Lisboa e Benfica – Futebol, SAD (« Benfica SAD ») informe avoir conclu un accord avec l'entraîneur José Mário dos Santos Mourinho Félix pour la signature d'un contrat de travail sportif valable jusqu'à la fin de la saison sportive 2026/27", indique le club lisboète dans un communiqué.
Une clause de séparation en fin de saison
Toujours d’après les informations transmises, une clause de séparation a été incluse dans le contrat. Ainsi, les deux parties pourront décider, dix jours à partir de la fin du dernier match de l’actuelle saison, d’arrêter leur collaboration si elles le désirent. Une porte de sortie qui semble convenir à tout le monde. "Nous voulions un entraîneur au palmarès victorieux, et il serait difficile de trouver un palmarès plus complet que celui de José Mourinho. Qu'il soit aussi heureux ici qu'il l'a été dans tous les autres. C'est un honneur, un privilège et une fierté de l'avoir comme entraîneur de Benfica", s’est réjoui Rui Costa au moment d’introduire son nouvel entraîneur.
Hier, le Portugais de 62 ans avait fait part de sa fierté d’être sollicité par Benfica et qu’une opportunité d’entraîner les Águias ne se refusait pas. Sans club depuis son licenciement de Fenerbahçe, consécutif à l’élimination des Turcs en barrages des qualifications de la Ligue des champions contre… Benfica. Dans un étrange concours de circonstances, José Mourinho prendra donc part à la Ligue des champions sur le banc portugais.
Un étonnant parallèle à 25 ans d’écart
Un banc sur lequel il s’est déjà assis il y a 25 ans, lors de ses débuts comme entraîneur principal. Dans un étonnant parallèle, il avait à l’époque remplacé Jupp Heynckes quatre semaines après le début du championnat du Portugal, exactement comme aujourd’hui avec Bruno Lage. Il n’avait eu le temps de diriger que 10 matchs (5 victoires, 3 nuls et 2 défaites). Choisi par le président João Vale e Azevedo en septembre 2000, il avait dû démissionner en décembre de la même année après la défaite aux élections présidentielles du dirigeant portugais. Un destin qu’il ne devrait pas revivre, Rui Costa ayant assuré à l’ancien du FC Porto qu’il resterait en poste même si l’actuel président du club lisboète n’était pas réélu le 25 octobre prochain. "C'est un contrat qui repose sur une éthique très stricte. Je l'ai simplement signé, je ne l'ai pas rédigé. Je signe seulement ce qui me plaît, mais le club a un immense respect pour les élections et pour les membres qui se présenteront à la présidence. J'ai été touché par le fait que ce contrat soit guidé par cette éthique. Au lendemain des élections, je serai l'entraîneur de Benfica, mais la présence de cette éthique apporte une sérénité qui n'existerait pas autrement. Je veux travailler à Benfica, mais je veux que les gens soient sur la même longueur d'onde que moi. Je veux mener à bien ce contrat de deux ans, afin que le club ait ensuite envie de le renouveler avec moi", a déclaré José Mourinho lors de sa présentation.
Pour son retour au Portugal, 21 ans après avoir quitté le FC Porto à qui il avait offert sa deuxième Ligue des champions, le Special One se voit proposer une mission excitante, celle de remettre Benfica sur le trône national, occupé depuis deux saisons par le Sporting. "Je suis convaincu que Benfica a tout pour remporter le championnat. Ils ont perdu deux points, et nous en perdrons certainement d'autres, espérons-le peu, mais nous partons de zéro. Benfica a le potentiel pour être champion, et je ne le cache pas. Ce n'est pas une promesse, mais la conviction que nous pouvons et devons y parvenir", a-t-il assumé. José Mourinho est de retour chez lui et il entend bien faire en sorte que cette nouvelle aventure soit mémorable.